Rouler en hiver avec Q36.5 : notre expérience avec la veste Interval Termica

L’hiver s’est installé, et avec lui, ce dilemme familier pour nous, cyclistes passionnés : continuer à rouler en extérieur ou se réfugier sur le home-trainer. Mais ces dernières années, la donne a changé. Avec les avancées des grands fabricants, il est désormais possible de rouler sous des températures extrêmes tout en restant à l’aise. Dans cette série dédiée aux équipements hivernaux, j’ai choisi de commencer par Q36.5, une marque italienne qui ne cesse de monter en puissance.

Par David Polveroni – Photos : Q36.5/DR

Rouler en hiver avec Q36.5 : notre expérience avec la veste Interval Termica
La qualité des matériaux de la veste Interval Termica inspire confiance.

Q36.5 : Une marque pensée pour le froid extrême

Ce n’est pas un hasard si cette marque, basée à Bolzano, au pied des Dolomites, est devenue incontournable pour les amateurs de cyclisme hivernal. Sous l’impulsion de Luigi Bergamo, son fondateur, Q36.5 s’est donnée pour mission de concevoir des équipements permettant de rouler en toutes saisons. Avec Vincenzo Nibali comme ambassadeur et conseiller technique, leur expertise se traduit dans chaque produit.

J’ai eu l’occasion de tester leur veste Interval Termica, une pièce que j’utilise quotidiennement cet hiver. Autant le dire d’emblée : cette veste a tout pour devenir le pilier de votre tenue hivernale.

Rouler en hiver avec Q36.5 : notre expérience avec la veste Interval Termica
Un équipement de haut niveau pour affronter les conditions les plus froides.

Isolation et respirabilité : un équilibre parfait

La première chose qui m’a marqué avec l’Interval Termica, c’est son équilibre. Fabriquée avec 11 tissus placés stratégiquement, elle réussit le tour de force de conserver la chaleur sans jamais devenir étouffante. Lors de mes sorties dans les Alpes, où les températures sont descendues jusqu’à -3°C au départ et jusqu’a -8°C en cours de sortie, cette veste s’est révélée impeccable. C’est peut-être difficile a croire mais je n’ai jamais froid avec cette veste. Et pour un ensemble de raisons.

Rouler en hiver avec Q36.5 : notre expérience avec la veste Interval Termica
La couche double permet de bénéficier d’une aération intéressante en cas d’effort soutenu et prolongé.

La double couche rappelle certains modèles bien connus, comme l’Alpha RoS de Castelli. Ici, la veste n’exige qu’un sous-maillot technique pour fonctionner pleinement. J’ai utilisé le Base Layer 3 de la marque, et cette combinaison s’est avérée idéale. J’ai pu aussi utiliser d’autres sous-vêtements de marques concurrentes. On se sent alors parfois plus couvert, moins léger comme si la symbiose était moins bonne. Ici à aucun moment je n’ai ressenti le besoin d’ajouter ou supprimer une couche, même en montée, lorsque l’effort fait grimper la température corporelle.

Protection contre les intempéries

Bien que cette veste ne soit pas conçue pour remplacer une imperméable, elle résiste très bien à la pluie fine et aux projections. Lors d’une sortie sous un crachin quasi constant, mon haut du corps est resté sec. La fermeture éclair CamLock, étanche et pratique, y joue pour beaucoup, tout comme la coupe ajustée qui limite les infiltrations d’air froid.

Rouler en hiver avec Q36.5 : notre expérience avec la veste Interval Termica
La veste Interval Termica est disponible en plusieurs couleurs.
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La veste dispose d’éléments réfléchissant sur les épaules et l’arrière des bras, pour assurer une bonne visibilité.

Une veste taillée pour toutes les phases d’effort

Ce que j’apprécie particulièrement, c’est sa polyvalence. En montée, la transpiration s’évacue sans problème, même lorsque je pousse au tempo. Et en descente, je n’ai jamais eu cette sensation désagréable de froid glacial causé par l’humidité résiduelle. L’un des points forts de cette veste est la possibilité d’ouvrir uniquement la couche externe pour ventiler sans exposer directement le corps. Cela m’a permis de gérer efficacement ma température, surtout dans des conditions changeantes.

Elle n’est néanmoins pas aussi aérodynamique que certaines vestes plus près du corps, mais au moins on peut rouler. Le confort est aussi un point important dans la performance.

Mon bilan après plusieurs semaines d’essai

Au fil de mes sorties, l’Interval Termica s’est imposée comme ma veste incontournable pour l’hiver. Elle gère parfaitement les variations de température, protège contre les intempéries légères et s’ajuste comme une seconde peau.

Bien sûr, elle s’intègre parfaitement avec d’autres produits de la gamme Q36.5 :

Le Base Layer 3 qui est un sous-maillot alvéole en forme de nid d’abeille et qui sait parfaitement réguler la température entre +10°C et +18°C. Oui vous avez bien lu, je n’ai volontairement pas opté pour un sous maillot plus chaud comme le Base Layer 4 qui fonctionne entre -5°C et +10°C, ou le 5 avec une capuche car je suis de nature à dégager beaucoup de chaleur.

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-7°C, et même pas froid !

Les gants Hiver Super Termico sauront garantir une bonne protection jusque 0°C mais nous le verrons par la suite pour ces températures, notre comparatif de gants chauffants peut vous servir si vous roulez souvent sous le froid ou bien que vous souffrez du syndrome de Reynaud.

• Les Termico Overshoes sont dans la lignée des produits présentés ici et complètent la gamme tout comme les Woolf Leg warmers qui se marient à la perfection avec un cuissard Wolf. Ce dernier est un cuissard chaud et molletonné destiné plutôt à la mi-saison quand on peut enlever les jambières, sinon un collant Dottore Termico reste une valeur sure…

Rouler en hiver avec Q36.5 : notre expérience avec la veste Interval Termica
Q36.5 propose aussi des collants et des couvre-chaussures très efficaces pour affronter l’hiver.

Pourquoi je recommande l’Interval Termica

Si vous cherchez une veste qui vous permette de rouler sous des températures de -5°C à 10°C sans compromis sur le confort ou la performance, l’Interval Termica est faite pour vous. En tant que cycliste exigeant, je sais combien il est difficile de trouver un équipement qui combine protection, respirabilité et légèreté. Avec cette veste, Q36.5 a clairement relevé ce défi. Alors, prêt à affronter l’hiver ? Pour ma part, avec l’Interval Termica, je n’ai jamais été aussi motivé pour rouler, même par grand froid.

À noter qu’elle n’a que deux concurrentes à mes yeux : la Alpha RoS 2 de chez Castelli et la Q36.5 Termico Dottore qui est tout simplement le nouveau nom donné à la veste !

Reste la question du prix : à près de 450 €, cela représente un investissement conséquent. Cependant, pouvoir s’entraîner est une priorité, bien plus qu’un simple stage. C’est un investissement sur le long terme, avec des matériaux et une qualité conçus pour durer. Ma veste de 2023, par exemple, n’a été modifiée que par son nom et présente très peu d’usure malgré un usage quotidien ces dernières saisons. En résumé, si l’air pur mais frais vous attire davantage que Zwift, cette veste est un indispensable de votre garde-robe !

La veste Q36.5 Interval Termica en bref…

Les + : respirabilité, protection contre le froid (testé jusque -9°C sans avoir froid…), durabilité / matériaux
Les – : prix

Composition : 45 % Polyamide, 35 % Polyester, 15 % Elastane, 5 % Polyuréthane – Tailles : du XXS au XXL – Couleurs : 5 – Prix : 450 € – Contact : q36-5.com

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David POLVERONI

  - 35 ans - Entraineur - Ambassadeur Factor et Castelli - Arpenteur de cols - Passionné de cyclisme - Plus de 30 victoires en Cyclosportives - Pigiste depuis 2018 - Pratique sportives actuelles : pur routier, gravel et dans le futur du VTTAE Strava : David Polveroni

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