Reconnaissance de l’Étape du Tour 2025 entre Albertville et La Plagne

Albertville et La Plagne… Deux lieux emblématiques pour les passionnés de cyclisme, de montagne et d’exploits sportifs, là où l’esprit olympique d’Albertville rencontre la majesté des pistes enneigées de La Plagne. Entre ces deux points, une étape attendue de tous, un parcours taillé dans le roc des Alpes, qui mettra au défi même les plus aguerris des cyclistes le 20 juillet 2025. Je me suis lancé dans cette aventure pour vous, pour repérer chaque virage, chaque montée et chaque panorama qui transformeront cette étape en un souvenir inoubliable.

Par David Polveroni – Photos : ©julien Berard / ©David Polveroni / ©A.S.O.

Reconnaissance de l'Étape du Tour 2025 entre Albertville et La Plagne
131 km et 4500 m de dénivelé positif : le programme de l’Etape du Tour 2025.

Le départ sera donné à Albertville, rue du Commandant Dubois. Ici, l’excitation sera palpable, les vélos prêts à rugir, et ce seront des milliers de cyclistes qui attendront le coup de pistolet pour s’élancer. D’emblée, on traversera la cité en longeant l’Arly, une douce mise en jambes de 13 km jusqu’à Ugine, sans difficulté. Cette route privatisée, rien que pour les participants, vous donnera déjà une sensation d’évasion…

Pour s’inscrire à partir du 6 novembre 2024 : c’est ICI

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Une première mise en jambe avec la côte d’Héry.

Mais l’Étape du Tour commencera vraiment à la sortie d’Ugine, avec la première pente, la côte d’Héry. Elle est douce et régulière, autour des 5 %, mais déjà les jambes commenceront à travailler et l’esprit de compétition s’installera. Les premiers lacets de la montée révèlent la beauté sauvage des hauteurs des gorges de l’Arly. Pas de temps pour les photos en juillet ; la pente, en apparence modeste, incitera déjà à se dépasser, à garder un œil sur le cycliste devant soi, et voilà que l’égo poussera chacun à se donner, quitte à s’enflammer un peu tôt. Cette montée est un premier galop d’essai, 5 % sur 5 km, un court répit de 500 m en descente, puis une série de 5 km autour de 6 %, irréguliers et variés. On passe du 9 % aux replats à 3 %, obligeant chacun à jouer avec son dérailleur et à garder son rythme.

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10 km de montée sur une pente raisonnable pour bien s’échauffer.

La descente qui suit se déroule au cœur des gorges de l’Arly, un enchaînement de larges courbes, où le défi consistera à dominer la vitesse, les risques et l’envie de se relâcher… Car après ces 3,5 km de descente, on reprend l’ascension sans transition pour attaquer la montée vers Crest-Voland et le col des Saisies.

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La descente avant d’attaquer le col des Saisies.

Le col des Saisies, premier vrai test

La montée du col des Saisies est le premier vrai test. Avec ses 13,7 km, elle se divise en trois segments distincts. La première partie serpente dans les bois sur 6 km réguliers entre 7 et 8 %, offrant une pente constante qui aide à trouver son rythme. La traversée du village de Crest-Voland vient apporter un répit bienvenu, le temps de reprendre son souffle à mi-ascension, avec déjà 430 m de dénivelé avalés. Il en reste encore autant, mais cette fois sur 1,5 km de plus, avec des pourcentages oscillant entre 7 et 9 % et des replats qui brisent le rythme. Les virages découverts et les trois dernières épingles offrent un aperçu du sommet, ce premier tremplin à 1650 m est franchi !

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Sur le col des Saisies, la pente est irrégulière.

La descente vers Beaufort est rapide. Ici, la route porte les marques de l’hiver, et par endroits, elle peut surprendre par son état. Sur 13,5 km de descente, la vigilance est de mise. Comparé au col de Braus, les Saisies offrent de l’espace et une fluidité pour se ravitailler, un luxe à ne pas manquer en 2025…

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Dans la descente des Saisies, le Cormet de Roselend en toile de fond.

Les passages techniques sont rares, mais de belles courbes viennent ponctuer la descente, sous le regard des sommets alentours. Juste avant d’entrer dans Beaufort, le décor change, et l’on bascule dans le Beaufortain, une vallée authentique et riche d’histoires de cyclisme et de traditions alpines.

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Un court passage dans la vallée du Beaufortain.

La traversée de Beaufort n’est pas de tout repos avec ses pavés ; elle rappelle l’importance d’un bon équipement, les bidons bien fixés pour éviter les surprises sur ce sol « mouvementé ». Ceux qui n’étaient pas encore pleinement réveillés le seront au pied du Col du Pré, une montée méconnue mais redoutable, qui marque le premier seuil vers le mythique Cormet de Roselend, le second géant de cette étape.

Le Col du Pré, un ascenseur vers le Cormet de Roselend 

Le Col du Pré est la clé de cette étape. Peu connu mais ô combien redoutable, il est l’alternative pour atteindre le Cormet par le nord. Dès Beaufort, le ton est donné : une montée de 12,6 km avec près de 1000 m de dénivelé, pour un ratio d’inclinaison de 7,7 %, bien plus ardu qu’il n’y paraît. Dès les premiers coups de pédale, la pente s’installe entre 6,5 et 8 % jusqu’au hameau de la Praz. Ce n’est qu’en arrivant à Arêches que la montée s’adoucit un instant, avec 900 m à 4,5 % et une courte descente de 400 m. Mais cette pause est brève : la pente reprend de plus belle, atteignant parfois 9,5 % dans des virages étroits et nombreux, près de quinze au total. Le Tour y était passé en juillet 2018 sur une étape au profil similaire reliant Albertville à La Rosière.

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Le col du Pré est difficile avec une pente soutenue pendant plusieurs kilomètres.

Arrivés à 1 703 m d’altitude, au terme de 12,2 km d’effort, avec le panneau indiquant le col on croirait la montée terminée, mais un dernier sursaut reste à franchir : 270 m à 8 % puis un final de 465 m à 2 % pour rejoindre le parking du chrono officiel. La vue ici est sublime, le lac de Roselend en contrebas, ses eaux turquoises contrastant magnifiquement avec les sommets enneigés. Un paysage à couper le souffle, une récompense pour ceux qui viennent de dompter cette ascension.

Le Cormet de Roselend, une légende

Après ce sommet, une courte descente vous mène au barrage de Roselend, mais attention, elle ne permet guère de se détendre ; entre l’étroitesse de la route et les virages, mieux vaut rester concentré. Une pause s’impose pour ceux qui prennent le temps d’admirer, car le décor est splendide, digne d’une carte postale.

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La vue sur lac de Roselend vaut le détour.

La montée reprend pour quelques centaines de mètres avec une pente de 8 %, puis encore 200 m à 12 % pour rejoindre le Col de Méraillet et son ravitaillement bien mérité. Une fontaine sur la gauche peut servir en cas de ravito surpeuplé. Avant d’attaquer les 6 derniers km du Cormet de Roselend, une accalmie s’installe, et le lac de Roselend se profile en toile de fond. C’est le moment de savourer la vue, de prendre un gel ou une barre pour recharger les batteries, et de relâcher les muscles déjà sollicités.

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Les derniers hectomètres du Cormet de Roselend sont assez roulants.

Le dernier tronçon du Cormet est plus doux, 6 km à 6 % de moyenne. Ici, l’altitude se fait sentir et les jambes, déjà fatiguées, ressentent chaque mètre de dénivelé. Le panorama est époustouflant ; au Rocher du Vent, on laisse derrière soi le lac de Roselend et ses eaux scintillantes. La vallée du Beaufortain s’éloigne, et le paysage se transforme peu à peu en haute montagne alors qu’on se rapproche de la Tarentaise.

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On bascule au sommet vers la dernière longue descente de cette Etape du Tour, à près de 2000 m d’altitude.

Le passage du Cormet de Roselend marque le point culminant de ce début d’étape. On entame la descente vers Bourg-Saint-Maurice, longue de 19 km, alternant des sections rapides et des virages serrés. La première partie est très rapide, et souvent un vent favorable pousse les cyclistes à des vitesses impressionnantes. Les virages s’enchaînent, parfois piégeux, exigeant une vigilance constante. À mi-descente, il faut encore pédaler pour franchir une série d’épingles techniques. C’est ici qu’Alaphilippe, en 2019, a montré l’étendue de son talent. C’est également ici en 1996 que Johan Bruyneel, futur directeur sportif de Lance Armstrong, a fait une mémorable cabriole…

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À Bourg-Saint-Maurice, il reste 12 km en faux plat descendant pour atteindre le pied de la montée finale.

Enfin, après cette longue descente, on atteint Bourg-Saint-Maurice et on poursuit notre chemin dans la vallée au profil descendant sur 12 km jusqu’à Aime, pour ensuite atteindre le point le plus bas, à 675 m d’altitude.

Et puis, vient le dernier défi : la montée vers La Plagne

Depuis Aime, c’est une montée de 19,5 km qui s’impose devant vous, avec un dénivelé de 1 439 m et une pente moyenne de 7,5 %. Un col qui m’a fait penser à celui de la Madeleine versant Nord, qu’emprunteront les coureurs du Tour la veille avant de finir à Courchevel.

Dès la sortie d’Aime, la pente se fait sentir, et les jambes brûlent déjà avec les 114 km au compteur. La montée se poursuit avec ses lacets numérotés, une succession de virages sur une pente régulière mais exigeante qui pousse à trouver un rythme (soutenu si c’est encore possible !).

Les virages s’enchainent tout en offrant des panoramas spectaculaires sur le massif du Beaufortain. Après 14 km de montée le parcours passe devant le site olympique de la piste de bobsleigh de 1992, symbolisant l’héritage sportif des lieux et symbolisera surtout la fin toute proche de cette étape. Ici on sent vraiment la fin, on aperçoit la station, tout est derrière vous ou presque. Le fruit de votre préparation vous aura donné satisfaction, et ces derniers mètres ne seront que joie et bonheur, avec un brin de souffrance… pour tous !

Reconnaissance de l'Étape du Tour 2025 entre Albertville et La Plagne
La montée de La Plagne représente un vrai défi, avec 1500 m de dénivelé en 19 km. Autant que le Ventoux depuis Bédoin.

Les derniers kilomètres offrent peu de répit, mais un replat bienvenu permet de souffler un instant. Puis, la dernière rampe se dresse : un petit kilomètre à 7 % pour franchir les 2100 m d’altitude et atteindre le sommet de La Plagne, le bout de ce parcours de l’étape du tour 2025.

Reconnaissance de l'Étape du Tour 2025 entre Albertville et La Plagne
L’arrivée de l’Etape du Tour 2025 se jugera à 2100 m d’altitude.

Vous serez arrivé au sommet, épuisé mais fier. Un exploit, un paysage unique, et la sensation d’avoir touché le ciel, 2000 m en réalité – une étape digne de légende, inscrite à jamais dans la mémoire des Alpes, dans vos mémoires.

Il vous reste neuf mois de préparation pour atteindre la mythique station de La Plagne. À mon avis, cette Étape du Tour est l’une des plus belles de ces dernières années, rivalisant même avec l’inoubliable Briançon – L’Alpe d’Huez. Elle réunit toutes les grandes exigences de la haute montagne : d’abord, la difficulté des pentes, illustrée par le redoutable Col du Pré ; ensuite, l’altitude, avec un passage proche des 2 000 m au Cormet de Roselend, et au-delà à La Plagne ; et enfin, la longueur, car l’enchaînement Pré-Roselend totalise 25 km et 1 500 m de dénivelé. La montée finale vers La Plagne ajoute une épreuve de taille avec presque 20 km d’ascension et un autre 1 500 m de dénivelé à affronter.

Plus de détails sur le parcours : ICI

Ce parcours promet une ambiance grandiose, au cœur des Alpes, avec des vallées courtes et peu de transitions, parfois éprouvantes et difficiles à appréhender sur d’autres étapes. Si vous êtes bien préparé pour les défis de la montagne, cette étape pourrait même s’avérer plus facile à gérer que celle de l’année dernière entre Nice et le col de la Couillole.

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David POLVERONI

  - 35 ans - Entraineur - Ambassadeur Factor et Castelli - Arpenteur de cols - Passionné de cyclisme - Plus de 30 victoires en Cyclosportives - Pigiste depuis 2018 - Pratique sportives actuelles : pur routier, gravel et dans le futur du VTTAE Strava : David Polveroni

38 commentaires sur “Reconnaissance de l’Étape du Tour 2025 entre Albertville et La Plagne

    1. Bonjour Chanchan,
      En 2024, la barrière horaire était à 18h en bas du col de la Couillole si je ne me trompe pas. A voir pour l’étape 2025…

  1. Et qui sont encore les vaches à lait ? Les gueux comme nous, qui doivent débourser 150 balles pour rouler sur des routes ouvertes à tout le monde. Quel foutage de gueule ! Et c’est pas les pauvres ravito avec des oranges et du pain d’épice qui nous font rentrer dans nos frais…

    1. Vous êtes libres de ne pas partiper ou de rouler tous seuls dans votre coin. Avec quelques amis et amies, nous aimons nous lancer dans ce type de challenge, sur des routes sécurisées. La passion n’a pas de prix !!!

      1. Oui enfin il faudra quand meme que cette hausse incessante des prix s’arrête un jour. Il y a une vingtaine d’années on pouvait s’inscrire sur une cyclo pour une trentaine d’euros, avec pas mal de prestations. Et en enchaînant une dizaine par an. Là ça devient impossible. Les cyclistes ne s’y trompent pas car bcp d’épreuves finissent par disparaître. Le vélo était un sport populaire et c’est devenu un sport de bobo.

        1. Bonjour,
          Tu as toujours le choix de rouler tout seul, mais c’est moins drôle. Avant, je courais en FFC, et le prix d’engagement multiplié par une trentaine d’épreuve chaque année (route et cyclo-cross) ça commençait à faire cher. Si tu rajoutes la licence et l’adhésion au club, tu arrives vite à 700 ou 800 euros par an.
          Maintenant, je fais l’EDT chaque année et une autre cyclo (Ardéchoise), et finalement ça me revient moins cher.
          A chacun de voir.

  2. Merci pour la reco à cette période de l’année.
    Je suis intéressé pour y participer pour la 7ème fois mais ça n’est pas un peu pénible de voir que toutes les Etapes du Tour des dernières années ont lieu dans les Alpes ?

    1. C’est vrai que l’Etape du Tour semble avoir pris ses quartiers dans les Alpes.
      Les raisons de ce choix sont certainement multiples :
      – ASO s’arrange depuis quelques années pour qu’il soit possible de rejoindre le départ à vélo, après l’arrivée, sans devoir faire 150 km. Certes, cela serait aussi possible dans d’autres massifs.
      – Auprès des étrangers (qui constituent le plus gros contingent de participants), les Alpes sont plus prestigieuses que les Pyrénées ou le Massif Central.
      – Dans les Alpes, le nombre d’hébergements est plus nombreux. C’est un point important quand il faut loger 15000 participants sans compter les accompagnateurs.

      1. J’aimerais bien voir un jour une étape du tour avec moins de dénivelé mais plus bosses courtes, un peu comme dans les ardennaises. Ça changerait un peu. En plus ça pourrait encore attirer plus de monde, avec un parcours plus « accessible », non ?

        1. Bonjour Alex,
          Plus de monde sur un parcours moins prestigieux (aux yeux des participants, mais pas forcément dans l’absolu), ce n’est pas sûr. L’Etape du Tour reste un événement pour beaucoup de pratiquants amateurs, un rendez-vous qu’ils préparent des mois à l’avance. Ce qu’ils recherchent, c’est un défi difficile, des cols, du dénivelé, un parcours mythique. Pour trouver des parcours moins prestigieux mais tout de même difficiles avec des côtes à répétition, il y a d’autres cyclosportives ou randosportives. Et puisque vous semblez aimez les côtes plus courtes, vous avez Liège-Bastogne-Liège cyclo ou le Tour des Flandres cyclo, qui sont aussi de très beaux événements.

  3. Quand on voit le prix de l’inscription, c’est vraiment abusé !
    Le parcours s’annonce superbe, mais avec quelques copains, on a plutôt prévu de se faire le circuit entre nous. C’est gratuit, et en plus on peut choisir le jour 😉

    1. C’est vrai que le prix est nettement plus élevé que pour les autres cyclosportives. Mais les 15000 dossards environ partent en quelques heures. D’un point de vue commercial, ça veut dire que le prix aurait été plus haut, les dossards seraient partis presque aussi vite, pour une bénéfice plus élevé.
      ASO étant une société qui veut gagner de l’argent, c’est le « jeu ».
      Mais effectivement on peut faire le parcours intégral quand on veut, presque gratuitement. Car il faut un peu penser à la logistique sauf si on veut revenir au départ à vélo, ce qui sera faisable. Mais l’ambiance, la sécurité (routes fermées sur l’EDT) et les ravitaillements ne seront pas les mêmes.
      Et le prix est presque négligeable sur ce que coûte une année de vélo.

    2. C’est vrai que ça commence à faire cher, surtout quand tu rajoutes le prix du déplacement, et celui de l’hebergement pour ceux qui n’habitent pas à côté.
      Bon, il y a les routes privatisées, et ça je ne crois pas que ce soit le cas sur d’autres cyclosportives. Donc ça vaut le coup d’être vécu au moins une fois, pour se prendre au moins un jour « pour un pro » 🙂
      Et puis, regarde les prix en triathlon et en course à pied. C’est 40 euros maintenant pour participer à la moindre course de 10 bornes avec trois ravitos où tu n’as même pas le temps de t’arrêter, u e médaille en plastique et un tee-shirt à l’arrivée.

      1. Bonjour David,
        Peut-on vous demander avec quels braquets pour avez fait cette reco ?
        Est-ce que vous avez dû changer de cassette ou plateau par rapport à ce que vous utilisez habituellement ?
        Merci

  4. Bonjour et merci pour cette rapide reco !
    1ère étape du tour pour moi, étant encore un jeune cycliste (3 ans de vélo, je viens de la course à pied).
    Avez-vous des conseils pour s’entraîner au mieux ? Je suis actuellement un plan d’entrainement sur Zwift, mais il est parfois difficile de s’y retrouver.
    De plus, question bête (mais c’est ma 1ère EDT 😉 ) les supporters peuvent-ils facilement nous suivre ?
    Merci, vive le vélo !

    1. Bonjour. Je pense que c’est compliqué pour les suiveurs, car les routes sont entièrement fermées. Et en montagne, pas facile de trouver des routes pour couper !!!

    2. Les conseils pour mieux s’entraîner ? C’est tellement vaste… On ne sait pas combien de fois par semaine tu peux rouler par exemple.
      Le mieux est de faire appel à un coach… et aussi peut-être de lire des articles sur l’entraînement dont ici sur leur site.
      À propos des supporters, il faut savoir que la route sera fermée le jour J mais il est possible de se rendre partout, sans emprunter la route.

    3. Salut Julien,

      Comme le dit Pierrot, quand on débute, l’idéal est de s’entourer de personnes expérimentées, que ce soit en rejoignant un club ou en travaillant avec un entraîneur. Ça aide vraiment à progresser et à éviter certaines erreurs courantes.

      De mon côté, il me reste encore quelques places pour du coaching cette saison, donc si tu souhaites un suivi personnalisé ou des conseils pour bien démarrer, je serais ravi de te guider.

      Concernant le suivi, plusieurs options seront disponibles. Je pense par exemple au Col des Saisies ou à La Plagne, où des accès seront certaines mis en place. Si tu parles d’un suivi en direct, un système de live tracking sera également disponible, comme chaque année, pour suivre les participants en temps réel.

    4. Clairement l’étape Pau Superbagneres est largement plus prestigieuse avec Le Tourmalet, Aspin et Peyresourde !
      Mais voila la capacité hôtelière mais aussi et surtout le fait qu’il n’y ait pas de TGV comme à Alberville fait la différence 😏

      1. Ayant également une bonne connaissance des cols sur l’étape Pau – Superbagnères, je confirme que ce parcours est sans doute plus prestigieux que l’Étape du Tour proposée cette année, bien que moins emblématique que l’itinéraire de Vif au Col de la Loze, de mon point de vue.
        Mais cela reste une discussion subjective ! 😉

  5. bonjour,
    première EDT pour moi en 2025, le parcours est-il réalisable avec un 36 devant ? j’ai quelques montés des alpes comme le Semnoz, l’alpes d’huez réalisé en 36×28 mais jamais fait de parcours enchainant plusieurs cols de ce type et donc je m’interroge.

    merci beaucoup

    1. Bonjour,
      Si vous avez déjà réalisé l’Alpe d’Huez avec un 36/28, un 36/34 doit passer, voire 36/36 pour plus de sécurité (développement équivalent à un 34/34). Par contre, si vous optez pour une cassette avec un 36, il faut vérifier que ce soit compatible avec votre dérailleur arrière.

    2. Tout dépend aussi de ton niveau d’entraînement. Tu as quel âge ? Tu roules combien de km par an ? Tu fais beaucoup de dénivelé ?
      Si c’est ta première étape du Tour et que tu la prépares sérieusement, tu peux quand meme progresser et envisager de grimper avec des braquets un peu plus ambitieux.
      Lors de ma première étape du Tour, j’avais un 34×34. Deux ans plus tard, je suis passé partout avec 36×24. Mais bon, je suis passé de 6000 à 12000 km par an, en grimpant des cols, en faisant des fractionnés, etc. J’ai même pris une licence pour faire quelques courses de Fede. Crois moi, ça fait progresser !
      Bonnes sorties !

  6. @Pierre : si tu veux seulement terminer, le 34×34 doit passer sans trop de difficulté, il n’y a pas de pente extrême sur de parcours que je connais assez bien. En plus on trouve facilement des cassettes en 11×34 maintenant.

  7. @Jacques : pour moi le Ventoux est la référence (pente, longueur, chaleur, vent…) mais c’est vrai que cette montée de la Plagne sur près de 20 bornes a l’air redoutable avec ses 1500 m de d+.

    1. On verra le jour J quelles sont les conditions climatiques aussi s’il fait chaud, l’hydratation tout au long du parcours sera primordiale pour ne pas se retrouver en panne sèche dans la montée finale. Boire avant d’avoir soif et prévoir minimum un bidon par heure. Heureusement il y a des ravitaillements tout au long du parcours. Ne pas hésiter à s’arrêter pour remplir les bidons !
      Bonnes sorties !!

  8. Merci pour votre reco aussi tôt, dès le parcours officiel publié.
    Ça permet de se motiver à s’entraîner tout l’hiver pour être prêt le jour J.
    Quel est le col des Alpes que vous considérez le plus difficile ?

    1. Avec plaisir pour cette 10ᵉ reconnaissance ! 😊

      C’est une question complexe… Tout dépend du rythme auquel on grimpe, du moment de la montée, et bien sûr de la forme physique du jour. Le Granon se distingue peut-être par sa combinaison de pente, d’altitude, et son exposition au soleil, bien qu’il soit plus court que le Galibier depuis le Télégraphe, souvent précédé par la Croix de Fer… Le Gavia, si l’on étend aux Alpes italiennes, est également redoutable. Mais un Luitel ou le Mont du Chat peuvent être tout aussi éprouvants ! Le Ventoux aussi rassemble bien des défis, bien qu’on l’aborde en général sans obstacles majeurs en amont.

      La gestion reste primordiale, et aujourd’hui nous avons la chance de disposer de braquets qui permettent une bien meilleure souplesse musculaire, ainsi qu’une nutrition bien plus étudiée qu’auparavant. Reste l’entraînement, qui demeure la base essentielle pour notre sport d’endurance !

  9. Pour un cyclo moyen qui cherche seulement à terminer, quels braquets conseillez-vous ?
    Et par rapport aux précédentes Étapes du Tour, comment se situe-t-elle en termes de difficulté ?

    1. Bonjour Pierre,

      Pour le col du Pré, je vous recommande effectivement un 34×34, qui me semble le plus adapté. Par rapport aux éditions précédentes, cette étape me paraît plus exigeante que celle de l’année dernière : on est en haute montagne, un peu comme sur le parcours de Briançon à l’Alpe d’Huez, bien qu’elle reste tout de même un peu moins difficile que cette dernière. C’est une étape d’un type différent, bien qu’avec un ratio distance/dénivelé équivalent La montée vers La Plagne est longue, mais les pourcentages n’excèdent pas les 8 %. La vraie difficulté réside dans le col du Pré, qu’il faut bien gérer. Un 34×34, ou même un 36 à l’arrière avec une cassette 105, vous offrirait la tranquillité nécessaire pour bien aborder cette ascension, et la longueur des cols.

      N’hésitez pas si vous avez d’autres questions !

      1. Bonjour David,
        A votre avis, quelles sont les chances (ou risques) de subir la chaleur lors de cette étape du tour ? C’est en effet mon gros problème sur ce genre d’épreuve, j’ai beaucoup de mal à gérer ce genre d’épreuve quand la température dépasse 25°C.
        Merci de votre réponse.

        1. Bonjour Réaldo,

          En effet, si la montée de La Plagne offre un peu de protection, celle du Col du Pré peut rapidement devenir éprouvante sous le soleil. Avec très peu d’ombre, une exposition directe, et une vitesse souvent réduite, cette ascension devient un véritable four pour les cyclistes par temps chaud. Du vécu en 2014 lors d’une time megeve mont blanc.

          S’habituer à la chaleur est essentiel pour bien performer dans ces conditions. Idéalement, il faut s’entraîner régulièrement dans des environnements chauds pour accoutumer votre corps à ces contraintes. En plus des sorties à vélo sous le soleil, il existe aussi des protocoles sur home trainer spécifiquement conçus pour simuler ces effets de chaleur et d’altitude. Ces séances peuvent aider à améliorer votre capacité à gérer la chaleur et à optimiser vos performances même dans des conditions difficiles.

          N’hésitez pas à intégrer ces adaptations dans votre entraînement pour mieux appréhender cela.

      2. Autre question (pardonnez-moi si vous importune).
        A votre avis il faut combien de kilomètres d’entrainement pour aborder sereinement cette étape du tour ?
        Merci et bonne soirée !

        1. Je réponds en plus de David.
          Les kilomètres ne comptent tous de la même façon entre ceux effectués sur le plat tranquillement et ceux en montagne ou à haute intensité.
          Pour préparer une Etape du Tour, il faut songer à faire des sorties longues bien sûr mais aussi des sorties intenses (force, PMA, seuil, etc.) pour être mieux préparé.
          Mais pour donner une idée, il faut quand même être sur une base de minimum 5000/6000 km par an pour espérer terminer dans des conditions correctes.

          1. 6000 km par an pour une cyclo de 4500 m de dénivelé, c’est le minimum pour finir pas trop cramé.
            Mais avec le double, on peut quand même se faire plaisir en doublant pas mal de concurrents.
            Et je suis d’accord pour alterner sorties de 4/5h avec des sorties courtes et intenses. Depuis que je cours en fédé au printemps, j’ai beaucoup progressé (courses de 70 à 80 km).
            Bonnes sorties !!

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