Partager la publication "Tadej Pogacar et Richard Mille : quand le luxe roule dans le peloton"
Cette saison, Tadej Pogacar a étonné le monde par ses performances hors normes, mais chez 3bikes, un autre détail a également retenu notre attention : l’accessoire de luxe qu’il arbore au poignet. Loin des montres habituelles, il s’agit d’un garde-temps Richard Mille, dont la valeur s’élève à plusieurs centaines de milliers d’euros – bien loin des modèles de collection de l’ancien champion de la fin des années 90, Richard Virenque, accessibles à une centaine d’euros. Ce bijou, tout comme le nom de l’horloger suisse apposé directement sur la potence de son vélo, montre que le cyclisme est entré dans une nouvelle ère.
Par Jean-François Tatard – Photos : Instagram Tadej Pogacar / DR
Un placement de marque qui pèse de l’or
Si la montre Richard Mille au poignet de Pogacar surprend, le choix de la potence pour un tel partenariat n’en est pas moins original. Cet emplacement discret, mais omniprésent dans les gros plans, assure à Richard Mille une visibilité de choix dans le peloton. Dans un sport où chaque gramme compte, ce placement symbolise une alliance de valeurs communes : audace, innovation et quête de l’excellence.
Richard Mille, habitué à collaborer avec les grands noms de la Formule 1, du tennis et de l’athlétisme, introduit ici une nouvelle forme de placement de produit dans le cyclisme. Le modèle que Pogacar porte, la RM 67-02, ne pèse que 32 grammes, grâce à une conception poussée à l’extrême. La montre incarne ainsi une sophistication technologique tout en respectant les contraintes d’un athlète d’élite.
Quand le luxe trouve sa place dans le peloton
Dans le cyclisme, chaque accessoire est traditionnellement évalué selon son impact sur la performance. Les marques de luxe comme Richard Mille s’efforcent pourtant de redéfinir ces codes. En s’associant à des athlètes emblématiques, elles visent à toucher un public averti, sensible aux valeurs de précision et d’engagement – des valeurs qui font aussi partie de l’ADN de la haute horlogerie.
Les modèles portés en compétition sont souvent des versions allégées ou de présentation, conçues pour accompagner les mouvements du coureur sans gêner sa performance. Ces montres, à la fois luxueuses et adaptées, illustrent une évolution des codes entre sport et marketing.
L’excellence et la recherche comme points communs
Cette collaboration entre Pogacar et Richard Mille est une symbiose unique, dans laquelle chacun trouve un écho de ses propres valeurs. D’un côté, Pogacar, avec une saison historique marquée par des victoires éclatantes, incarne la constance et la maîtrise de soi. De l’autre, Richard Mille, avec ses années de recherche et développement, propose des montres alliant technologie et légèreté, créées pour les contextes les plus exigeants.
Dans son maillot de leader, Pogacar devient une véritable vitrine de l’horloger suisse, symbolisant l’équilibre entre le sport et le luxe, entre la performance et la sophistication. Ensemble, ils dessinent une tendance dans laquelle l’exigence et le prestige vont de pair, que ce soit sur les sommets des grandes étapes ou dans la quête du temps parfait.
Mais l’entrée d’une marque de luxe comme Richard Mille dans le cyclisme montre aussi que celui-ci a changé d’époque, en s’éloignant au fil des ans – et au fil de l’augmentation des budgets des principales équipes et des salaires des plus grands champions – de ses racines populaires. Il y a en effet peu de chances que le grand public puisse un jour s’offrir une montre Richard Mille. En revanche, ce simple nom apposé à celui de Tadej Pogacar et à l’ensemble de l’équipe UAE attire sans doute l’œil d’une toute nouvelle catégorie de supporters et de pratiquants.
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Alaphillipe aussi l’avait lors du tour de france il y a de cela 2 ans
Alaph, Nadal et autres star portent cette marque. Il se dit que celle que l’on voit en action ne vaudrait qu’une dizaine de milliers d’euros quand la vraie vaut de 700k€ a beaucoup plus que le million en fonction des complications ( la rm88 c’est 1 150 000€)
Richard Mille a été. .ou l est encore .??.. le sponsor perso de Alaphilipe c est derniers années. C est donc une continuité avec Poggi.
Le vélo s’éloigne de plus en plus de ses racines populaires. Les produits et tarifs proposés devient de plus en plus indécents.