Stéven Le Hyaric : sa traversée héroïque des déserts pour la planète

Il y a trois ans, un souffle d’intrépidité a animé l’esprit de Stéven le Hyaric, l’embarquant dans l’épopée extraordinaire du projet 666 (6 continents, 6 déserts, 6 fois 1 mois). Il a défié les vents et les sables, s’engageant à dompter les six déserts les plus impitoyables du globe, à cheval sur six continents, en un périple époustouflant de six fois un mois. Au guidon de sa monture, il a entrepris bien plus qu’un voyage à vélo, il a amorcé une quête passionnée. Tout juste revenu de la troisième des six étapes que comptent son projet, nous sommes allés le rencontrer. 

Par Jean-François Tatard – Photos : @zag_pictures

Le projet 666 est une épreuve de longue haleine.

La troisième étape palpitante du projet vient de prendre fin avec la traversée à vélo du désert d’Atacama, un défi qui a poussé les limites de l’endurance cycliste. Stéven le Hyaric, aventurier et fervent défenseur de la planète, a transformé chacun des 4000 kilomètres en une déclaration passionnée sur la nécessité de préserver notre environnement. En effet, après avoir triomphé des déserts de la Namibie et du Gobi, Stéven Le Hyaric a conclu sa conquête du troisième désert en Amérique du Sud, en atteignant Santiago et après avoir escaladé un dénivelé positif colossal de 47 000 mètres, tout cela en un incroyable laps de temps de 21 jours.

4000 km et 47 000 m de dénivelé positif ont éprouvé l’organisme de Stéven Le Hyaric.

Ce n’est pas simplement une aventure sportive, c’est un appel vibrant à l’âme de notre planète. Les deux roues de Stéven deviennent alors des ambassadeurs silencieux dans un monde en mutation, révélant les cicatrices du changement climatique sur la nature et le corps humain. Avec 3bikes.fr nous nous sommes glissés dans son sillage, prêts à partager les émotions qui se tissent au fil de chaque kilomètre parcouru.

La solitude de l’aventurier à vélo.

Cette épopée n’a pas seulement testé les limites de son endurance physique hors du commun, mais a également mis à l’épreuve une fois encore son esprit, plongeant Stéven dans une vision anticipée du monde dans 50 ans et en comprenant les différentes implications. Confronté à des pénuries d’eau, de nourriture, et à des conditions de chaleur extrême, rendons-nous bien compte qu’il a perdu près de 12 kg au cours de cette aventure.

Pour cet ancien coureur cycliste Elite qui a connu ses heures de gloire dans les années 2010 et qui a couru aux côtés d’un certain Arnaud Démare notamment, le vélo n’est aujourd’hui pas simplement qu’un moyen de transport, ou un objet de compétition, mais un instrument puissant pour inspirer et motiver. Chaque coup de pédale à travers les étendues arides du Sahara, les dunes du Gobi ou les canyons de l’Atacama est une déclaration visuelle sur la fragilité de notre planète et la nécessité urgente d’agir.

Il reste encore trois déserts à parcourir dans le projet 666 à Stéven Le Hyaric, pour sensibiliser aux changements climatiques.

Au-delà de l’aspect physique, chaque épreuve à vélo devient une métaphore de la lutte de la Terre contre les changements climatiques. Stéven le Hyaric utilise la puissance de la communauté cycliste pour amplifier son message, faisant appel aux amateurs de vélo du monde entier pour être des acteurs du changement.

« J’ai encore énormément appris… mais j’ai également enduré d’énormes souffrances » nous répète Stéven quand nous l’interrogeons. Ce projet a été aussi beau qu’il a été dur, probablement plus difficile que ce à quoi il s’attendait. Cependant, il nous dit qu’il a été enchanté et il s’oriente déjà vers la prochaine étape avec une détermination palpable.

Stéven le Hyaric s’adresse aux lecteurs passionnés de cyclisme comme au travers de cet article, les invitant « à rejoindre cette aventure mondiale qui vise à protéger l’environnement pour les générations futures ».

Bref, le projet 666 est bien plus qu’une série de défis sportifs extraordinaires. C’est un appel à l’action, un rappel que chaque coup de pédale compte pour la préservation de notre planète. Stéven le Hyaric s’adresse aux lecteurs passionnés de cyclisme comme au travers de cet article, les invitant « à rejoindre cette aventure mondiale qui vise à protéger l’environnement pour les générations futures ». Son projet est une prouesse époustouflante. Complètement exceptionnelle. Du froid glacial de l’Antarctique au sable brûlant du désert de Simpson en Australie, en passant par les vastes étendues du désert de Gobi en Mongolie, à la manière d’un Mike Horn, Stéven Le Hyaric s’engage symboliquement pour la préservation de la planète et la lutte contre le changement climatique.

À travers ces quelques lignes, nous voulions vous plonger dans l’univers captivant de Stéven le Hyaric, l’aventurier qui a choisi le vélo comme moyen de délivrer un message crucial. Sa traversée héroïque des déserts n’est pas seulement une épopée sportive, mais aussi une ode à la puissance du cyclisme pour changer le monde et protéger la nature qui nous entoure. Son prochain défi désertique se déroulera en Australie l’année prochaine, et il prévoit ensuite de conquérir les deux pôles, nord et sud, avec l’Arctique et l’Antarctique en ligne de mire. Cette aventure cycliste unique continue de captiver, non seulement par ses exploits sportifs, mais aussi par son appel à l’action en faveur de la Terre que nous partageons tous.

L’athlète d’ultra endurance en apprend un peu plus sur lui même lors de chaque aventure.

Dans cette odyssée extraordinaire, Stéven le Hyaric, chevauchant son destrier Girs Nomade, transcende chaque kilomètre, chaque dénivelé, offrant une vision poignante de la résilience humaine face à l’urgence environnementale. Alors que nous nous immergeons dans son univers, chaque coup de pédale devient une symphonie de détermination, une mélodie de préservation pour notre planète. Stéven, véritable maestro du cyclisme, nous convie à nous joindre à cette quête mondiale, à pédaler ensemble vers un avenir où notre engagement individuel se transforme en une harmonie collective pour les générations futures. Par delà les déserts traversés, c’est dans le cœur de chacun que résonne l’appel vibrant de la nature. Et pour cela, Stéven, on vous dit merci.

=> VOIR AUSSI : Tous nos articles Mag

Jean-François Tatard

- 43 ans - Athlète multidisciplinaire, coach en vente et consultant sportif. Collaborateur à des sites spécialisés depuis 10 ans. Son histoire sportive commence quasiment aussi vite qu’il apprend à marcher. Le vélo et la course à pied sont vite devenus ses sujets de prédilection. Il y obtient des résultats de niveau national dans chacune de ces deux disciplines.

Vous aimerez peut-être aussi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.