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Ça y est, on y est ! Sans transition, l’automne est arrivé sans frapper et avec lui, une baisse d’énergie soudaine. Peut-être êtes-vous vous aussi concerné ? Pas de panique, les changements de saison sont propices à la fatigue même pour les meilleurs cyclistes en bonne santé. Que ce soit à l’arrivée de l’automne ou au printemps, cette fatigue passagère est courante. Mais alors d’où vient-elle ? Pourquoi au moment des changements de saison plus qu’à d’autres moments ? Quels sont les signes, les causes, les conséquences et comment aller au-delà ?
Par Jean-François Tatard – Photos : depositphotos.com
En automne, nombreux sont ceux à être plus fatigués qu’à un autre moment dans l’année. Cette perte d’énergie survient au moment où le froid revient et que les jours se réduisent. Il faut dire aussi que l’énergie accumulée pendant l’été s’est probablement épuisée par le rythme souvent intensif de la rentrée de septembre. Mais la baisse d’intensité lumineuse et plus généralement le manque de soleil accentué par le changement d’heure de cette fin d’octobre associé en plus à une baisse des températures perturbent l’humeur et l’organisme. Ce n’est pas que psychologique. Notre horloge interne stimule moins la sécrétion de sérotonine (l’hormone du bonheur) et de mélatonine (hormone du sommeil) pendant cette période. D’où la perte d’envie et d’énergie.
Certains se sentent même irritables et d’humeur maussade, voire anxieuse. Mais la plupart du temps, c’est surtout une fatigue inhabituelle qui vient nous surprendre. Moins de force. Moins d’envie. Baisse du moral. Des difficultés à se lever. Besoin de faire une sieste après le repas de midi.
Mais pas de craintes… Dans la majorité des cas, à moins qu’il ne s’agisse d’une dépression saisonnière, ces symptômes finissent par s’estomper en quelques semaines. Le temps que le corps s’adapte à la situation. Et qu’il se régule de façon métabolique comme il sait si bien le faire face à quelconque changement. Mais néanmoins, au cas où les troubles persistent plus d’un mois, nous vous recommanderons quand même de consulter
La fatigue d’automne peut commencer à se faire sentir au moment du changement d’heure. Au même moment où les feuilles d’arbre tombent. Mais il est possible d’éviter qu’elle s’installe en investissant sur l’alimentation. En effet, une alimentation riche en minéraux va favoriser l’apport en vitamines dont l’organisme a besoin à cette période.
On vous fait une liste d’aliments sur lesquels vous pouvez compter pour maintenir votre niveau d’énergie :
- Poireaux
- Pommes de terre
- Carottes
- Fenouil
- Endives
- Radis noir
- Potiron
- Courges
- Chou
Et en fruits :
- Pommes
- poires
- Châtaignes
- et encore raisin un peu
L’anti fatigue par excellence, c’est la vitamine C. C’est un incontournable. On en trouve dans quasi tous les agrumes mais vous pouvez aussi faire le choix de la prendre en complément sous forme de cachet. Pas plus de 1 g le matin au petit déjeuner. Au-delà de cette quantité, le corps l’élimine et évitez de la prendre trop tard sous peine de perturber l’endormissement du soir.
L’autre vitamine qui est importante de consommer en hiver quand le soleil se fait de plus en plus timide, c’est la vitamine D (la vitamine du soleil). Étant très difficile à trouver dans notre alimentation, on peut la consommer également en complément et sous forme de cure d’un mois.
Et puis, nous vous suggérons quelque chose de pas toujours facile à mettre en place. Couchez vous un peu plus tôt si vous le pouvez. L’hiver on a besoin d’au moins une demi heure de sommeil en plus. Avec l’alimentation, le sommeil est le meilleur réparateur.
En bref, retenez juste que le corps doit se réajuster lorsque les jours se réduisent. Un peu comme une mise en « hibernation », le métabolisme va ralentir durant l’hiver. Ce n’est pas nécessaire de trop forcer la machine. Le corps va s’ajuster. Laissez-lui juste une phase d’adaptation. En fonction de chacun, il faut plus ou moins de temps pour se régler. Mais on peut aussi aider son organisme qui vous remerciera pour certaines munitions que vous lui offrirez. En plus d’un sommeil approprié et d’une alimentation diversifiée riche en vitamines et minéraux, pourquoi ne pas ponctuellement vous supplémenter avec des compléments alimentaires spécialement formulés pour répondre à vos besoins provisoires ?
Et même si nous comprendrons que la motivation pour faire du sport en hiver est souvent plus difficile à trouver qu’en été, n’oubliez pas que certains des bienfaits sont démultipliés à cette période. Déjà, il lutte contre la déprime. En été comme en hiver, l’organisme sécrète des endorphines, de la dopamine et de la sérotonine sous l’effet du sport. La sécrétion de ces neurotransmetteurs permet de se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Ce qui est bien utile en hiver, lorsque la déprime hivernale guette. Et puis, on brûle plus de calories face aux basses températures. Cela permet également de luter contre les infections. Par temps froid, le sport stimule davantage les défenses immunitaires. Et puis, vous faites du sport dehors. Or en hiver, le seul moyen de synthétiser la vitamine D est de sortir de chez soi.
Et si c’est le vélo qui vous pose problème, et bien profitez de l’opportunité de vous ouvrir à de nouvelles activités… Les piscines sont chauffées par exemple !
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