Test du maillot Uyn Airwing

Encore peu connue dans l’univers du vélo, sans doute à cause de la puissance des grandes marques renommées, la marque Italienne Uyn n’est pourtant pas sans arguments face à la concurrence. Nous avons testé pour vous le maillot Uyn Airwing, mais aussi en complément un sous-maillot, et des chaussettes de la marque.

Par David Polveroni – Photos : DR

L’usine située dans la plaine du Pô, entre Vérone et Piacenza, là où bon nombre de marques sont installées, équipe désormais l’ambassadeur italien Omar Di Felice. Pour ses défis les plus extrêmes, telle la traversée de l’Himalaya, seul, en hiver, l’ex-professionnel fait confiance à UYN et leur collaboration permet aujourd’hui d’obtenir pour les cyclistes des vêtements à la pointe. (« Uyners » : https://uynsports.com/fr_ch/uynners )

Intéressons nous déjà de plus prêt au maillot testé, le maillot Airwing. Uyn a la particularité de prendre soin de l’environnement en utilisant le Natex, une fibre 100 % organique, qui est très légère (25 % de poids en moins par rapport à une fibre similaire) mais qui à surtout la particularité de sécher deux fois plus vite. On reviendra sur cet atout en montagne. La première chose qui frappe le colis entre les mains : son poids. Le maillot est tout léger : 165 g en taille S

Seconde chose : sa matière, ce Natex d’aspect n’est pas comparable avec un maillot Castelli ou Assos en Synthétique, c’est un maillot en mailles avec une partie plus aérée dans le dos. Il taille assez cintré, ne remonte pas trop bas, il colle bien à la peau. Sur nos longues sorties en montagnes par températures oscillantes entre 10 et 40 degrés, on a apprécié ce Natex pour sa polyvalence et sa grande plage d’utilisation.

En jouant sur le sous-maillot, on y reviendra plus tard, des manchettes et un coupe-vent, j’ai trouvé ce maillot est très polyvalent. Son gros avantage, c’est qu’il va conserver la chaleur corporelle tout en évacuant très vite la transpiration. C’est le gros point fort par rapport à la concurrence. La maille spéciale, le Natex, va conférer un gain de chaleur non négligeable sur les descentes parfois fraiches en altitude, ou simplement au petit matin. La gestion des différences de températures que l’on rencontre parfois est alors simplifiée. Si l’on utilise un sous-maillot assez fin, même par temps de canicule, il ventile comme un maillot normal. Avec un sous-maillot plus épais, ou le Uyn (comme ICI) qui nous à été proposé lors du test et qui est plutôt à réserver pour des températures jusque 27/28°C, il conserve trop de chaleur pour être ventilé s’il fait plus chaud. Notez la présence de trois poches arrières que je qualifierai de taille moyenne, ni grandes ni petites, juste ce qu’il faut pour des sorties déjà de plus de 6 h. L’accès y est facile, l’élasticité assez bonne, et la solidité à l’air bonne.

Dernier point, plutôt pour les adeptes de performances et chrono ultimes, le fait que le maillot soit fait d’une seule et unique pièce de tissu, confère au produit un avantage aérodynamique. Dur à quantifier, mais les alvéoles situées sur les épaules laissent une faible traînée aéro. On a donc ici un produit qui se situe dans le tout haut de gamme de ce que l’on peut faire actuellement, qui de plus est proposé à 139 €, un tarif plutôt acceptable.

Le manque de mise en avant par une équipe professionnelle par exemple pénalise encore la marque, mais une chose est sûre, vous ne faites pas d’erreur en partant sur ce modèle de maillot. Cette version se retrouve aussi dans leur gamme féminine, ainsi qu’en version manche longue pour les sorties plus fraiches.

À compléter lors de la commande, les chaussettes. Chez Uyn, le modèle Cycling one light qui en fait reprend l’utilisation du Natex, et en fait une paire sans élastique. Si sur le papier, cela n’a l’air de rien, le fait de se passer d’élastique ne comprime pas le bas du mollet, et l’on apprécie tout de suite ce confort, que ce soit sur le vélo ou bien en s’en servant au quotidien. Si les jambes gonflent, avec la chaleur, le transport, etc… ici on oublie le bas du mollet serré.

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