Essai du nouveau Specialized Roubaix SL8 S-Works

Dans la lignée du nouveau Tarmac SL8 lancé début août, Specialized présente la dernière évolution de son autre modèle iconique : le Roubaix. Ce tout nouveau Roubaix SL8 ne révolutionne pas la catégorie des vélos typés pour l’endurance et n’évolue que dans les détails en termes d’esthétique. Mais la version S-Works que nous avons essayée est plus légère, plus rapide, plus accessible et plus polyvalente que le Roubaix précédent, avec notamment un nouveau système de suspension avant Future Shock 3.0 personnalisable, et encore plus de compatibilité avec des pneus de plus grosses sections.

Par Guillaume Judas – Photos : ©Etienne Schoeman/Specialized 

Le Roubaix SL8 est un vélo aux lignes discrètes, mais qui ne délaisse pas les performances pour autant.

Avec le Tarmac, le Roubaix est l’autre vélo qui compte chez Specialized. Il est proposé dans une gamme complète qui s’étend de 2800 à 14000 €, en utilisant le même niveau de composants que le modèle phare de la marque américaine. Le Roubaix est même à l’origine le premier vélo Specialized complètement en carbone, imaginé il y a plus de vingt ans pour être capable d’avaler les longues distances. Au cœur de la conception du modèle originel se trouvait déjà une géométrie avec un tube de direction plus haut que les vélos traditionnels, et un triangle arrière plus long, afin d’offrir une conduite plus stable et plus décontractée. C’est ainsi que sont nés les vélos dits d’endurance. Avec le Roubaix.

Le Roubaix SL8 bénéficie d’une géométrie qui favorise les efforts au long cours, avec un poste de pilotage relevé par rapport au Tarmac et un empattement qui optimise la stabilité.

Aujourd’hui, si l’Aethos se présente un peu à part parmi les vélos de route de chez Specialized, avec un poids record, un comportement très aérien et un caractère qui le destine plutôt aux épicuriens du cyclisme, le Roubaix évolue vraiment en parallèle du Tarmac en termes de performances. Il s’agit d’un vélo qui fait très peu de concessions au rendement, même s’il est conçu pour parcourir des routes mal pavés, et ce faisant, assurer du confort pour que l’utilisateur puisse préserver le plus longtemps possible son énergie sur de longues distances. Dans cette version S-Works, le nouveau Roubaix reste un vélo de compétition avec une géométrie qui apporte du confort, tout en offrant encore plus de versatilité que son prédécesseur.

Le kit cadre S-Works (seulement disponible dans ce coloris) est vendu au même prix que le Tarmac SL8 S-Works.

Une autre vision du confort

Selon Specialized, un vélo confortable offre plus de contrôle, moins de fatigue, et au final plus de vitesse qu’un vélo trop raide ou qui malmènerait trop le cycliste, au moins sur les chocs subis. Mais si les objectifs de confort s’obtiennent au détriment du rendement, avec un vélo trop souple pour transmettre la puissance de l’utilisateur, il n’est pas intéressant non plus du point de vue des performances. Avec cette septième génération de Roubaix (en dépit du nom SL8, il s’agit en fait du septième Roubaix depuis la sortie du premier modèle), Specialized optimise encore le concept qui consiste à suspendre le cycliste sur le vélo, et non le vélo en lui-même, grâce à deux systèmes de suspension situés au niveau de la potence avec le nouveau Future Shock 3.0 et au niveau de la tige de selle avec l’After Shock. L’idée est de permettre au cycliste de flotter en toute confiance et confortablement au-dessus du chaos, alors que le vélo reste agile et rigide latéralement pour conserver un excellent transfert de puissance et une bonne maniabilité.

Pour améliorer encore le confort du vélo et augmenter sa polyvalence, le nouveau Roubaix accepte désormais des pneumatiques jusqu’à 38 mm de section (pour des pneus de Gravel avec des crampons peu prononcés). Grâce aux gros progrès constatés sur les pneus tubeless ces dernières années, il est ainsi possible de combiner un bon rendement avec du confort et de l’adhérence en jouant sur la pression de gonflage.

L’évolution du Future Shock

Le système de suspension Future Shock a été intégré avec la cinquième génération du Roubaix en 2016 et il a rapidement connu le succès avec deux victoires consécutives sur Paris-Roubaix en 2018 et 2019 avec Peter Sagan et Philippe Gilbert. Placé entre la potence et le tube de direction, le système offre 20 mm de débattement et réduit considérablement l’impact et les vibrations au niveau du poste de pilotage, tout en maintenant l’avant du vélo rigide pour conserver une tenue de route précise.

Le système Future Shock offre 20 mm de débattement à l’avant. Il est possible de régler la compression sur le Future Shock 3.3.

Avec le nouveau Roubaix SL8, Specialized présente une troisième version du Future Shock, qui peut être facilement adapté pour que chaque cycliste, quels que soient son poids ou sa position sur le vélo, puisse bénéficier d’un confort optimal. Trois ressorts différents (ferme, moyen et souple) sont ainsi disponibles et adaptables dans le système, avec jusqu’à cinq rondelles de précontrainte. Il devient ainsi possible d’adapter le confort de la partie avant du vélo en fonction de nombreux paramètres, en particulier du terrain sur lequel le cycliste compte utiliser son vélo.

Le Future Shock est un système de suspension léger et élaboré. ©3bikes.fr

Le nouveau Future Shock est décliné en trois niveaux de gamme :

  • Le Future Shock 3.3 qui offre un amorti hydraulique, avec une compression réglable en pédalant en un tour de molette en cinq positions (de totalement verrouillé à souple). On le trouve sur les nouveaux Roubaix SL8 S-Works et Pro.
  • Le Future Shock 3.2 qui offre un amorti hydraulique en plus du ressort personnalisable, mais sans pouvoir régler la compression. On le trouve sur les nouveaux Roubaix SL8 Expert et Comp.
  • Le Future Shock 3.1 est un système à ressort, personnalisable et réactif, sans compression réglable. On le trouve sur les nouveaux Roubaix SL8 Sport 105, Sport Apex et Base.

Un système After Shock à l’arrière qui a fait ses preuves

Le système Future Shock offre un parfait équilibre de conduite quand il est associé à l’After Shock à l’arrière, un système relativement simple au niveau de la tige de selle, mais parfaitement efficace et déjà intégré sur la précédente génération du Roubaix. La tige de selle Pavé en carbone est fixée très bas dans le cadre au niveau du tube de selle, avec un collier de serrage idoine, nommé Dropped Clamp, placé 65 mm plus bas qu’un système de serrage traditionnel. La longueur de la tige et sa conception favorisent une légère déformation vers l’arrière lors des chocs subis par le triangle arrière du vélo, de manière à absorber les vibrations, mais sans altérer la rigidité, ni même procurer une impression de pompage lors du pédalage.

La tige de selle à l’arrière est suffisamment longue et souple pour se déformer légèrement sous les vibrations pour optimiser le confort.
Le serrage de la tige de selle est abaissé, de manière à augmenter la longueur de la tige.

Endurant, mais aérodynamique

Le précédent Roubaix était déjà annoncé comme plus aérodynamique que le Tarmac SL6 au moment de son lancement. Le nouveau Roubaix SL8 serait pour sa part encore optimisé dans ce domaine selon Specialized, grâce à une nouvelle forme de fourche et à un tube diagonal légèrement redessiné, ainsi qu’à des haubans abaissés, un design qui s’ajoute à une douille de direction dont les bords d’attaque sont destinés à faciliter l’écoulement de l’air autour du vélo. La marque annonce ainsi un gain de quatre watts au niveau de la trainée, ou encore 11 secondes sur 100 km par rapport à la précédente version.

La douille de direction et la fourche ont été redessinées pour améliorer l’aérodynamisme.

Le Roubaix ne bénéficie pas de l’intégration des durites de frein au niveau de la douille de direction, tout simplement parce que celle-ci impliquerait trop de compromis avec le système Future Shock en termes de volume pour faire cohabiter la suspension, les roulements et les différentes gaines.

Le précédent Roubaix était déjà rigide et aérodynamique. Mais la version SL8 est encore plus dynamique. ©Vincent Lyky.

Un poids en baisse

Comme pour le nouveau Tarmac SL8, et grâce aux progrès déjà réalisés dans le domaine avec le lancement de l’Aethos, Specialized a réussi à diminuer le poids du cadre du Roubaix de 50 g par rapport à la précédente version. La marque annonce ainsi un poids de 828 g pour le cadre seul en taille 56 en version S-Works, ce qui reste cohérent avec les données que nous avons pu relever sur le terrain, avec 7,600 kg pour le vélo complet avec pédales et porte-bidons, en taille 52.

Le poids du cadre est optimisé au maximum, ce qui reste une performance compte tenu des capacités du vélo.

Ce poids est à relativiser compte tenu des capacités du vélo, du dégagement des pneus et des légères modifications que cela implique au niveau de la géométrie, des fixations pour la bagagerie, des garde-boue et des porte-bidons, et bien sûr de l’intégration des systèmes de suspension. Pour le vélo complet, il faut également tenir compte des pneumatiques tubeless de 32 mm de section. Car oui, le vélo est aussi prévu pour le bikepacking, ce qu’apprécieront les adeptes de l’aventure. Bref, le Roubaix S-Works SL8 est à la fois léger et passe-partout, comme nous avons pu en faire le constat sur le terrain.

Les pneus de 32 mm assurent de la polyvalence et du confort.

Le couteau suisse du vélo

En enfourchant pour la première fois le Roubaix SL8, je suis bien sûr surpris – et un peu décontenancé – par la position du poste de pilotage, surélevé de deux centimètres environ par rapport à celui de mon vélo habituel. Cette posture moins agressive induite par un guidon plus haut semble d’emblée moins efficace quand il faut affronter le vent de face, ou pour grimper en force sur une pente avec un pourcentage raisonnable. C’est une question d’angle entre le dos et les jambes j’imagine. Je dirais même qu’en danseuse, le placement des poignées de frein plus haut qu’à l’accoutumée m’a donné l’impression d’être moins fluide qu’habituellement dans mes mouvements. Autre changement d’importance : les braquets. Avec deux plateaux de 46 et 33 dents et une cassette 10-33 en 12 vitesses, ce Roubaix S-Works est clairement destiné aux longues virées avec du dénivelé plutôt qu’aux sorties intenses et nerveuses. En termes de sensation, le grand plateau de 46 n’offre pas la même efficacité qu’un 52 ou un 53, et la cassette dispose d’un étagement avec des trous un peu gênants dans la gamme de développements.

Sur le Roubaix SL8, le poste de pilotage est plus haut que sur le Tarmac.

Malgré un rendement de très bon niveau (j’y reviendrai), le premier contact avec le Roubaix SL8 m’a laissé un petit goût d’inconfort, mais c’est évidemment une histoire de détails. Pour le guidon, le vélo est livré avec un cintre relevé d’un centimètre, d’autant plus facile à changer que les durites de frein sont ici beaucoup plus accessibles qu’avec un poste de pilotage intégré. La potence peut être facilement remplacée aussi par un modèle avec un angle de -17° qui permet de retrouver une position identique à celle d’un vélo dit aéro, grâce au système Future Shock qui n’impose pas de potence spéciale. Et pour la gamme de développements, nous savons tous qu’elle doit d’abord être adaptée au niveau et aux parcours de l’utilisateur.

Le poste de pilotage est plus haut qu’un vélo de route plus classique, mais il existe des solutions pour retrouver une position agressive sans compromettre le fonctionnement du Future Shock, dont on voit la molette de réglage sur la potence au dessus de la douille de direction. ©3bikes.fr

Je dois cependant concéder qu’au terme de la première sortie, je me suis senti moins courbaturé que d’habitude, et qu’au fil des kilomètres je me suis familiarisé avec le guidon, qu’il m’a permis de me sentir moins tendu au niveau des épaules et du cou, et qu’il m’a évité les fourmis que je ressens souvent dans la paume des mains à la fin d’une sortie. Ça ressemble à une pub pour le Roubaix, mais c’est pourtant ce que j’ai ressenti. Et sans avoir touché au réglage du Future Shock, que j’ai laissé dans sa position la plus raide.

Comme tout vélo haut de gamme, le Roubaix S-Works mérite d’être parfaitement adapté à son utilisateur.

J’ajoute qu’après quelques ascensions raides et dégoulinantes, j’ai aussi dû affronter des descentes techniques et détrempées, et que la tenue de route du vélo a fait merveille dans ces conditions. Stable et rassurant, il a une direction beaucoup moins nerveuse que le Tarmac. Le vélo est moins vif, mais aussi moins exigeant car il demande moins d’attention en permanence. Et ça aussi ça influe sur la fatigue.

Le Roubaix SL8 a un caractère porté sur la stabilité. Mais sa rigidité et son poids relativement léger lui permettent de bien se défendre en matière de rendement, notamment dans les ascensions.

Une deuxième sortie plus longue, plus variée, plus sèche aussi, m’a permis de découvrir un peu plus l’étendue des possibilités de ce vélo. Je ne pouvais déjà pas tester le Roubaix sans emprunter quelques secteurs pavés. Que ce soit sur le plat ou en montée, la machine s’en sort bien mieux que tous les vélos de course actuels. En position assise, la tige de selle permet d’éviter de sautiller sur la moindre irrégularité du terrain et procure un pédalage avec moins d’à-coups. À l’avant, la suspension allège considérablement les chocs ressentis, mais le contrôle du vélo reste total car on ne discerne aucun flottement entre les roues et le cadre. On sait ainsi toujours où se placent les roues, tout en étant beaucoup moins crispé qu’avec un vélo plus raide.

Aucun autre vélo de route n’est autant à l’aise que le Roubaix sur des pavés.

Les pneus S-Works Mondo de 32 mm de section qui sont livrés avec le vélo jouent également un rôle déterminant en termes de confort. Avec moins de 4 bar de pression, ils absorbent en partie les chocs, tout en offrant de l’adhérence et – plus étonnant – du rendement ! Cette version tubeless procure une faible résistance au roulement, même sur un beau bitume. Montés sur des jantes larges (25 mm de largeur interne ici), ils ne s’écrasent pas sur les flancs quand on se dresse sur les pédales. Ils acceptent surtout de s’éloigner des routes bitumées et de s’aventurer sur des chemins de Gravel. Alors attention. Je parle de Gravel léger, sur des chemins de terre battue ou des chemins ruraux entre les champs, mais pas de sable, de boue ou de caillasse. Mais en montant légèrement la section (35 mm), ce vélo pourrait parfaitement faire l’affaire sur des parcours Gravel dans les régions du nord de la Loire, entre les mois d’avril et octobre. Dans tous les cas, le Roubaix SL8 offre beaucoup de possibilités, comme celles de s’égarer en suivant pourtant un parcours sur une trace GPS !

Avec un tout petit peu moins de pourcentage, cette partie d’une ancienne voie romaine pouvait passer à vélo ! ©3bikes.fr

De retour sur la route, j’ai apprécié la rigidité et la légèreté du Roubaix dans cette version S-Works, qui lui confèrent finalement un dynamisme assez étonnant. Malgré les pneus de 32 mm, la position un peu trop relevée pour moi et des braquets plus adaptés au Gravel qu’à un véritable entrainement sur route, le vélo file droit et vite si on s’emploie un peu. J’ai ressenti peu ou pas de différence de rendement avec le Tarmac dans les côtes à fort pourcentage, que j’ai même pu aborder avec plus de tranquillité d’esprit compte tenu de la polyvalence du vélo. C’est sur le plat ou dans les faux plats descendants que j’ai plus eu l’impression de buter un peu, que le vélo s’emmenait un peu moins bien, mais c’est plus une question de position il me semble. Ce qui est certain en revanche, c’est que la variété des parcours et des routes abordés m’a permis de revenir avec la banane et l’envie d’y retourner. 

Le Roubaix SL8 autorise parfois de s’égarer un peu des routes traditionnelles pour découvrir d’autres horizons. Profitez-en !

Le nouveau Roubaix SL8 n’est finalement pas si différent de son prédécesseur. Mais il fait un peu mieux partout, même dans cette version S-Works où il est plus léger et où il semble plus facile et plus nerveux, donc plus accessible. Je ne saurai dire ce que du système de suspension Future Shock de nouvelle génération, de la plus grande capacité des pneumatiques ou tout simplement de la géométrie si équilibrée font de cette machine un vélo au si large champ d’action. Mais si vous ne deviez en avoir qu’un, c’est celui-ci qu’il vous faut.

Le nouveau SPECIALIZED ROUBAIX S-WORKS SL8 en bref…

Note : *****

Les + : rendement, confort, qualités de roulement
Les – : pas d’intégration des gaines, coloris trop sobre à notre goût pour le modèle S-Works

Modèles et tarifs

S-Works 
Cadre S-Works Roubaix SL8 FACT 12r Carbon
Groupe Sram Red eTap AXS 12 vitesses (avec capteur de puissance)
Roues Roval Terra CLX II
Poids : 7,3 kg (sans pédales)
Prix : 14 000 €

Pro 
Cadre Roubaix SL8 FACT 10r Carbon
Groupe Sram Force eTap AXS 12 vitesses (avec capteur de puissance)
Roues Roval Terra CL
Poids : 8,1 kg (sans pédales)
Prix : 9 000 €

Expert 
Cadre Roubaix SL8 FACT 10r Carbon
Groupe Sram Rival eTap AXS 12 vitesses (avec capteur de puissance)
Roues Terra C
Poids : 8,7 kg
Prix : 6 500 €

Comp
Cadre Roubaix SL8 FACT 10r Carbon
Groupe Shimano 105 12 vitesses
Roues DT Swiss G540
Poids : nc
Prix : 4800 €

Sport Apex
Cadre Roubaix SL8 FACT 10r Carbon
Groupe Sram Apex eTap AXS 12 vitesses (mono)
Roues DT Swiss G540
Poids : 9,07 kg
Prix : 4000 €

Sport 105
Cadre Roubaix SL8 FACT 10r Carbon
Groupe Shimano 105 12 vitesses
Roues DT Swiss G540
Poids : nc
Prix : 3800 €

Roubaix SL8 
Cadre Roubaix SL8 FACT 10r Carbon
Groupe Shimano Tiagra 10 v.
Roues Axis Elite
Poids : nc
Prix : 2800 €

Kit cadre S-Works : 5500 €

NOMBRE DE TAILLES : 8 

Contact : www.specialized.com

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Guillaume Judas

  - 53 ans - Journaliste professionnel depuis 1992 - Coach / Accompagnement de la performance - Ancien coureur Elite - Pratiques sportives actuelles : route & allroad (un peu). - Strava : Guillaume Judas

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