La PNL dans le cyclisme

Vous êtes coureur cycliste ? Vous pratiquez ou vous avez pratiqué ce sport en compétition ? Vous avez toujours rêvé de pouvoir lire dans les pensées de vos concurrents ? Savoir dans quel état physique ils sont réellement ? Ce qu’il se passe dans leurs jambes ? À quel moment les attaquer ? Découvrons ensemble le mode d’emploi de notre cerveau et attardons-nous quelques minutes sur la PNL ou autrement dit la programmation neuro linguistique pour mieux tirer profit de toutes les situations dans lesquelles le facteur humain prend une place importante.

Par Jeff Tatard – Photos : Depositphotos.com / DR

On le sait, avoir un mental d’acier est indispensable pour les sportifs de haut niveau. Et pour être au top de leur capacité durant les compétitions, certains champions ont recours à la PNL. Mais que vient faire la PNL en sport me direz-vous ? En fait, la PNL peut servir à aller chercher le petit millimètre supplémentaire pour performer. Pour cela, différentes techniques existent, telles que la visualisation, les ancrages ou les switch. En effet, en sport, la difficulté fait partie du quotidien et grâce à la PNL, comme l’ancrage par exemple, l’athlète va pouvoir se rappeler d’une émotion positive ou d’une perception constructive qui va l’aider à se projeter avec une énergie puissante.

Certains ont même des coachs en préparation mentale qui leur donnent ces techniques d’entraînement mental qui aident et renvoient à une émotion, et qui elle même renvoie à un état physique qui permet de se dépasser et de s’accomplir au-delà des 100% de ce qui semblait physiologiquement possible.

Mais la PNL ne sert pas qu’à ça… Vous pouvez aussi apprendre à lire dans les pensées de vos compagnons de route. À lire aussi dans leur corps et dans leurs jambes. Savoir ce qui s’y passe et à en décrypter l’état voir à l’influencer sans pour autant vous mettre à la sorcellerie. Bref, la PNL dans le sport permet aussi d’avoir une meilleure lecture du comportement humain.

7 questions pour décrypter vos adversaires

Pour réussir à déterminer rapidement et facilement ce que pensent et ce que ressentent les autres dans une situation donnée, nous avons ainsi identifié sept questions à nous poser, pour décomposer la pensée de l’autre. Une méthode qui permettra également de développer notre empathie émotionnelle, afin de mieux comprendre les autres.

1.Est-ce que votre adversaire vous cache quelque chose ?

Première question et non des moindres qu’il faut se poser afin d’appréhender les pensées de son adversaire, c’est de savoir si celui-ci vous cache quelque chose. Pour cela, il existe différentes techniques allant de la simple attaque test à la mise en place d’un élément imaginaire, en passant par d’autres procédés de manipulation pour obtenir la vérité.

2.Est-ce que votre adversaire aime ou déteste quelque chose ?

Selon certaines situations de course, il peut être difficile de savoir ce que pense réellement votre adversaire (s’il aime le terrain ou si au contraire, il lui est complètement défavorable). Pour ce faire, il existe des techniques d’analyse (qui demandent parfois un certain entraînement) pour détecter les ressentis des autres avec des micro-expressions à décrypter.

3.Votre adversaire a-t-il réellement confiance en lui ?

En course c’est parfois une partie de poker qui se joue. Et vous aimeriez bien savoir ce que vos adversaires ont dans la tête (ou dans leurs jambes) ? Servez-vous de leur jauge de confiance en eux. Pouvoir analyser si votre adversaire croit en ses chances de succès ou si son méta message veut seulement donner le change.

4.Derrière les apparences, qu’en est-il vraiment ?

L’une des possibilités quand on apprend à lire dans les pensées est de pouvoir connaître la vérité derrière les apparences. Comment s’est (vraiment) passé la préparation de votre adversaire ? Votre coéquipier est-il (réellement) heureux dans votre équipe ? Là encore, il s’agit de distiller des méthodes afin de repérer les cohérences et les contradictions au sein d’une même attitude.

5.Votre adversaire est-il intéressé par la même chose que vous, ou perdez-vous votre temps ?

Il n’existe rien de plus désagréable que de se rendre compte (trop tard) que l’on a perdu notre temps en essayant de convaincre ou de séduire une personne qui était complètement hermétique dès le départ. Que ce soit en sport ou encore en amour ou même dans le cadre du travail, tout est dans les yeux… la vérité surtout. Et on peut apprendre à décrypter ce qu’il se passe dans le regard d’une personne.

6.Allié ou saboteur ? De quel côté est réellement votre adversaire ?

Cette personne est-elle avec vous, lorsque vous partez en échappée ou profite-t-elle de votre naïveté dans le but de vous achever au sprint ? Encore une fois, on vous propose ici de distiller certaines techniques afin de prendre à leur propre piège vos adversaires en jugeant leur degré d’implication, mais aussi de loyauté dans la collaboration.

7.Stable ou violent ? Quel est le profil émotionnel de votre adversaire ?

Dernière question à se poser pour apprendre à lire dans les pensées de vos adversaires : savoir déterminer les profils émotionnels de ces derniers. Stable ou violent ? Irritable ou empathique ? En seulement deux minutes, vous pouvez apprendre à déceler une instabilité émotionnelle chez l’autre. Il y a des signes implacables.

Évidemment, ces sept questions ne sont pas les seules dans le processus qui permet d’apprendre à lire dans les pensées de vos adversaires. Il faut aussi connaître les différents processus de décision en allant au-delà des types de personnalité et en sachant déterminer le plus rapidement possible le profil psychologique des gens.

De même, il semble tout aussi important de comprendre l’impact de la confiance en soi dans ce processus et les pièges à éviter. Car il se pourrait que votre adversaire maîtrise si bien la PNL qu’il vous donne des informations erronées visant à vous tromper. Mais la bonne nouvelle, c’est que si c’est possible dans un sens, ça l’est aussi dans l’autre. Et ainsi grâce à tous ces éléments et avec pas mal d’entraînement, il est possible que vous deveniez le principal acteur du jeu. Et que tel un mentaliste, vous parveniez à orienter et à influencer le comportement des autres pour que l’issue vous soit le plus systématiquement favorable. Voilà ce que vient faire la PNL, dans notre sport…

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