Partager la publication "Rencontre avec Kiprun"
Fermez les yeux et imaginez… Imaginez que vous soyez à 2000 m d’altitude sur les hauts plateaux de l’Ouest Kenyan… Imaginez que vous courriez avec d’anciens nomades dont la course à pied serait le seul moyen de locomotion et qu’elle constituerait la plus grande partie de leur vie et de leur histoire. Et bien, il se peut que la tribu au milieu de laquelle vous seriez en train de vous projeter, baskets aux pieds, soit celle à laquelle appartiennent les enfants du Dieu Run… les Kiprun. Voilà le début de l’histoire comme je voulais vous la raconter. Mais Kiprun c’est aussi la marque running du groupe Decathlon, une enseigne qui fait beaucoup pour encourager la pratique sportive pour tous.
Par Jean-François Tatard – Photos : DR
En effet, pourquoi est-ce qu’il y a autant de noms qui commencent par Kip au Kenya ? Parce que quel que soit la suite du patronyme, si le début commence par Kip cela signifie que vous êtes le fils de. Cela aurait pu être Kipkorir comme il y en a beaucoup dans ce pays d’Afrique. Mais Kiprun cela peut aussi être la contraction de Keep on running – l’expression chère aux New yorkais qui vous encouragent sur le bord de la route lorsque vous courez leur marathon. En tous les cas, Kiprun ce n’est pas seulement une signature, c’est un rêve et une expérience accessible à tous.
Et personnellement, j’aime l’idée de me dire que j’appartiendrais aussi à cette tribu kenyane. Cette ethnie pour laquelle la course à pied a longtemps été un moyen de survie pour fuir les tribus rivales. Là où les enfants y courent encore en moyenne 15 km par jour. Là où ils enchaînent les kilomètres pour aller et rentrer de l’école. Là où ils courent depuis leurs premiers pas sans s’en rendre compte.
Même si nous nous éloignons un peu de notre cœur de cible dans ce sujet et que le vélo reste notre terrain d’expertise ou tout au moins notre domaine de prédilection, nous devons admettre que la course à pied est quelque part une cousine de la bicyclette qui nous est tout aussi chère. D’autre part, cette discipline aussi simple d’accès prospère de tout temps comme la discipline la plus inée pour l’Homme. Elle est aujourd’hui considérée comme le sport le plus accessible, et quand on remonte un peu l’histoire, il n’y a pas si longtemps, elle représentait à une certaine époque pour les enfants de la tribu une étape importante de leur vie. Pour ces enfants, c’est en attrapant une antilope qu’ils accédaient au statut d’adulte.
Aujourd’hui, l’approche de la pratique pour cette population est toujours aussi originale. « Moins de volume d’entraînement, plus de phases de repos mais plus de variations de rythme« . Ils courent aux sensations en jouant avec les variations du paysage. Ils s’imposent moins de contraintes de vitesse et de fréquence cardiaque. Ils courent rarement sur piste, par contre toujours en groupe… Et toujours avec le smile.
Avant même d’apprendre à pédaler, la course à pied, vous comme nous, nous l’avons pratiquée depuis notre plus jeune enfance. Avec plaisir et avec complicité avec nos amis. On n’apprend pas à courir ! Courir relève de l’instinct. Pourtant, la course à pied est souvent perçue comme une expérience intense. Souvent violente. À la fois pour le corps et à la fois pour l’esprit. Mais ce que je retiens de cette après-midi qui m’a été offerte avec la branche running du groupe Décathlon qui m’a invité sous ma casquette 3bikes.fr à cet événement majeur organisé à l’occasion du marathon de Paris 2023, c’est que cette expérience ne doit pas être une souffrance mais un moment de plaisir. L’important est de courir à son rythme : celui dicté par son corps et non par sa volonté. Bref, le rythme avec lequel on se sent en symbiose.
Avec Kiprun, la marque passion du running, plus qu’une proposition malhonnête faite par Decathlon, c’est cette façon de courir que j’ai découvert dans cette fabuleuse après-midi de printemps. Voilà ce qui a été communiqué dans les quatre ateliers animés spécialement pour nous par les chefs de produits. Et ce que j’ai aussi retenu dans mes différents échanges avec les athlètes de la marque comme Yoann Kowal, ex champion d’Europe du 3000 m steeple, ou encore Blandine L’Hirondel, la championne du monde de trail, que nous avons eu la chance de rencontrer c’est cette volonté à vouloir chez Decathlon toujours mieux et plus innover. Cela a été confirmé par les ingénieurs qui nous ont présenté toutes les nouveautés 2023. Voilà ce que la marque préférée des français cherche à développer. Voilà aussi pourquoi Decathlon est le magasin dans lequel 1€ sur 3 est dépensé pour le running en France. C’est cette nouvelle approche de la course à pied qui nous a été partagée et avec 3bikes.fr nous ne serons probablement pas les seuls à être complètement séduits par la démarche.
Que nous soyons des pros ou très expérimentés, que nous soyons des coureurs occasionnels ou saisonniers, ou encore débutants ou presque retraités, l’idée ici est de rendre accessible à chacun le plaisir du running, et d’éveiller et de développer l’envie de pratiquer ce sport. Chaque coureur a des contraintes différentes selon ses capacités, son type de foulée et son type de pratique. Et ce que nous avons découvert au travers de cette expérience, c’est que les produits Kiprun sont conçus pour permettre aux coureurs, de tous niveaux d’accéder à une pratique libérée de tous les inconvénients de la course à pied, pour faire émerger une autre façon de pratiquer… Courir avec plaisir !
=> VOIR AUSSI : Tous nos articles MAG
Partager la publication "Rencontre avec Kiprun"