Test exclusif du nouvel Orbea Gain (à assistance électrique)

Avec le nouveau Gain, Orbea affine le concept du vélo sportif à assistance électrique, en proposant une machine légère, dynamique, avec une aide technologique discrète et une longue autonomie. L’Orbea Gain est un vélo conçu pour améliorer ou entretenir la condition physique, sans buter sur les difficultés naturelles du terrain. Une sorte de vélo ultime pour qui recherche avant tout le plaisir en pédalant.

Par Guillaume Judas – Photos : Mario Cranks / Orbea

Test exclusif du nouvel Orbea Gain (à assistance électrique)
Même ici en taille XS, le Gain ressemble beaucoup à un vélo de route traditionnel, et la présence d’un moteur dans le moyeu arrière et d’une batterie de 350 Wh dans le tube diagonal est discrète. Sur les tailles supérieures, les dimensions du tube diagonal sont à peine perceptibles.

Le plaisir comme moteur

Les vélos de ville et les VTT électriques connaissent depuis plusieurs années un franc succès. Les premiers parce qu’ils favorisent les déplacements quotidiens à vélo en évitant les embouteillages et la pollution, ainsi qu’en incitant les personnes sédentaires à pratiquer une activité physique, et les seconds parce qu’ils permettent d’affronter des terrains très difficiles d’accès avec la seule force musculaire. Cette dernière catégorie de vélos a vu certains fabricants se lancer parfois dans une surenchère de puissance, pas toujours bien vue par les autres utilisateurs des sentiers boisés ou des pistes de montagne, les randonneurs ou les vététistes plus traditionnels par exemple. Les vélos de route et de gravel avec une assistance électrique peinent quant à eux à vraiment trouver leur public, car beaucoup de routiers sont avant tout portés sur la performance ou sur l’entretien de la forme physique, ce qui peut parfois – à tort – être considéré comme contradictoire avec l’utilisation d’une forme de « dopage » technologique comme peut l’être l’utilisation d’un vélo électrique.

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Les vélos de route avec une assistance électrique peuvent aussi s’adresser à des cyclistes entrainés qui recherchent à rouler sur d’autres types de parcours qu’habituellement, tout en conservant le côté convivial des sorties.

Sur la route, les fabricants sont d’abord limités par la réglementation. En Europe, au-delà de 25 km/h, l’assistance électrique doit obligatoirement se couper (32 km/h en Amérique du Nord). L’aide apportée par le moteur doit se contenter de faciliter le passage de la plupart des pourcentages que l’on rencontre sur la route, ou des multiples relances après des ralentissements. Plutôt que de se lancer dans la course à la puissance, les fabricants recherchent donc à concevoir des vélos de plus en plus légers, avec un comportement le plus proche possible de celui d’un vélo classique, et de mieux en mieux intégrés. L’idée derrière ce type de vélo n’est pas de battre des records, mais de rendre accessibles certains parcours à tous les types de cyclistes, qu’ils soient jeunes ou vieux, débutants ou expérimentés, malade ou en bonne santé, hors de forme ou surentrainés. Le but est de trouver du plaisir en pédalant, et de ne pas souffrir excessivement en cas de manque de forme, ce qui pourrait au final être contreproductif pour s’assurer l’assiduité nécessaire à l’amélioration de la santé et de la condition physique.

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Joseba Arizaga (à gauche), chef produit route et gravel chez Orbea et l’homme qui est derrière ce projet, nous explique la philosophie du nouveau Gain.

Préserver le naturel avant tout

Avec le Gain, la marque basque Orbea a été l’une des précurseures dans le domaine du vélo électrique léger, dynamique et discret, avec une transition presque totalement transparente entre les modes d’assistance et surtout le moment où l’aide cesse de fonctionner. La nouvelle mouture du Gain (il s’agit de la troisième génération) suit évidemment la même tendance, mais la proximité avec le comportement d’un vélo classique est ici encore largement améliorée. L’utilisation d’un nouveau moteur Mahle (dans le moyeu arrière) avec des réglages personnalisés par la marque et d’une batterie de 350 Wh poursuit deux objectifs majeurs : une assistance souple et progressive qui permet de conserver des sensations naturelles lors du pédalage, et une autonomie vraiment redoutable, pour se lancer sur de longues distances sans vraiment craindre de manquer de puissance sur le chemin du retour. Au-delà de l’autonomie de la batterie, le nouveau Gain a ceci de remarquable qu’il se comporte vraiment comme un vélo classique, c’est-à-dire que malgré le léger embonpoint inhérent à la présence du moteur et de la batterie, il se montre suffisamment rigide et dynamique pour qu’on n’ait pas l’impression de trainer une enclume une fois l’assistance coupée.

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Que ce soit en termes de rendement ou de pilotage, le nouveau Gain se comporte comme un vélo de route tout à fait classique, malgré environ 3,5 à 4 kg de plus sur la balance pour cette version haut de gamme en Shimano Dura-Ace.

À la base du nouveau Gain, il y a d’abord un cadre monocoque en carbone OMR, situé au niveau intermédiaire dans la nomenclature d’Orbea, entre les niveaux OME et OMX, et que nous avons déjà pu tester sur une longue durée avec l’Orca OMR. Un châssis suffisamment léger, rigide et résistant pour répondre aux besoins du nouveau Gain, et de sa nouvelle motorisation fournie par Mahle avec l’unité motrice X20 et sa grosse batterie de 350 Wh. Le cadre pèse à peine plus d’un kilo, et il bénéficie d’une géométrie très proche de celle d’un vélo de route classique.

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Le cadre en carbone OMR du nouveau Gain assure un excellent dynamisme.

C’est pour disposer de ce type de cadre qu’Orbea a fait le choix de conserver un moteur dans le moyeu arrière plutôt que d’opter pour un moteur central. Cette conception permet d’abord de garder une transmission classique à deux plateaux, et ensuite le couple maximal de 55 Nm délivré par le Mahle est largement suffisant pour répondre à la philosophie qui est derrière la conception du Gain. Pour rappel, certains moteurs centraux utilisés dans le VTT offrent jusqu’à 85 Nm de couple. Enfin, le surpoids au niveau de la roue arrière est compensé en termes d’équilibre par celui induit par la grosse batterie de 350 Wh placée sur le tube diagonal. Orbea n’a pas recherché un gain de poids maximal en optant pour une batterie de 350 Wh plutôt qu’une de 250 Wh (300 ou 400 g plus légère, mais avec moins d’autonomie, forcément), mais l’ensemble ne perturbe pas excessivement le centre de gravité du vélo.

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Le moteur à l’arrière reste relativement discret.
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Ce nouveau moteur Mahle X20 offre l’avantage d’être personnalisable par le constructeur de vélo, et peut donc être adapté aux caractéristiques voulues par la marque.

Pour le Gain, Orbea a donc collaboré avec Mahle et développé son propre micrologiciel de manière à ce que l’assistance soit fournie pour répondre aux attentes des concepteurs du vélo. Le moteur a ainsi été réglé pour offrir une assistance optimale à une cadence de pédalage entre 75 et 95 tours par minute, ce qui correspond aux habitudes des cyclistes ayant déjà une certaine expérience de la pratique du vélo. D’autres paramètres ont ensuite été ajustés pour que l’assistance soit progressive et non intrusive, et qu’elle soit proportionnelle à la puissance fournie naturellement par le cycliste lors de l’effort. Grâce au nouveau boîtier de pédalier du système X20 de Mahle, avec un capteur de couple et de cadence, Orbea a pu régler le système d’assistance pour offrir cette douce sensation qui est comparable à un bon vent dans le dos, ou qui rappelle les souvenirs de grande forme lorsque nous étions plus jeunes d’une ou deux décennies.

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Le boîtier de pédalier Mahle mesure précisément la cadence et le couple de la puissance fournie, pour permettre d’ajuster l’assistance.

Les réglages adoptés offrent également une coupure de puissance progressive lorsqu’on s’approche de la limite réglementaire, de sorte que la transition est presque quasi transparente. Dans les faits, le moteur est toujours en action jusqu’à 26,5 ou 27 km/h comme on peut le percevoir au léger sifflement émis par le système, mais il ne fournit plus que quelques watts d’assistance avant de laisser le cycliste seul avec son effort, comme avec un vélo normal qui pèse certes autour de 11,5 kg, mais dont la rigidité et la qualité des composants offrent des sensations bluffantes d’efficacité lorsque la machine est lancée.

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Une fois lancé et avec l’assistance électrique coupée, l’Orbea Gain n’a pas grand chose à envier à un vélo classique en termes de comportement.

Une large autonomie

Avec un poids raisonnable pour un vélo à assistance électrique, des réglages qui favorisent les coups de pouce sans solliciter excessivement le moteur, une batterie de 350 Wh et un excellent rendement, le nouveau Gain se montre très performant pour ce qui concerne l’autonomie du système. Avec l’assistance enclenchée, Orbea annonce jusqu’à 4000 m de dénivelé pour un cycliste de 70 kg avec le premier niveau de soutien, jusqu’à 2300 m avec le second niveau, et jusqu’à 1500 m de dénivelé avec le niveau le plus élevé. Sur le terrain, nous avons pu boucler une sortie de 100 km avec 1200 m de dénivelé en utilisant seulement 19% des capacités de la batterie (pour un poids de 58 kg), alors que sur la même sortie, un de nos collègues qui pèse presque 30 kg de plus et qui est moins entrainé est rentré après avoir utilisé 70% des capacités.

Avec notre collègue moins entrainé, nous avons pu boucler la sortie ensemble, alors que cela aurait été très difficile de partager ce moment sans assistance.

Mais il est à noter que nous avons pu boucler la sortie ensemble, alors que cela aurait été très difficile sans assistance. La marque propose en option une batterie additionnelle de 177 Wh qui peut se placer dans le deuxième porte-bidon, et qui offre encore 1500 m de dénivelé supplémentaires. Ce qui signifie que boucler une Marmotte ou une Étape du Tour avec l’assistance électrique en marche dans toutes les ascensions est tout à fait réalisable.

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Le poids raisonnable du vélo et les réglages du système favorisent une grande autonomie de l’assistance.

L’utilisation de la batterie dépend bien évidemment du type de parcours et de l’usage qu’on fait du vélo. Globalement, l’assistance douce, progressive et transparente permet de gagner 1 watt par kg sur l’ensemble d’une section exigeante, ce qui change tout en termes de sensation, comme pourront l’apprécier ceux qui sont spécialistes de l’entrainement ou de la pratique sur Zwift. L’Orbea Gain dope les performances et les sensations, mais ne transforme pas le vélo en mobylette. Avec le niveau d’assistance maximal enclenché, on peut obtenir jusqu’à 240 watts environ de coup de boost, ce qui permet d’effacer une portion raide aisément en accompagnant simplement le coup de pédale, sans toutefois être complètement déconnecté de la notion d’effort. Si on décide au contraire de se donner complètement, les 240 watts s’ajoutent à ceux que l’on fournit, ce qui peut donner quelque chose comme 600 ou 650 watts sur quelques minutes. C’est énorme, mais la sollicitation cardio-vasculaire est dans ce cas sévère et bien réelle.

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Le bouton marche/arrêt et pour changer le niveau d’assistance est facile d’accès.
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Deux mini-shifters peuvent être placés sur le cintre pour modifier les niveaux d’assistance sans enlever les mains du guidon.

Les trois modes d’assistance peuvent être changés par l’intermédiaire d’un bouton facile d’accès sur le tube horizontal, qui indique quatre codes couleurs en fonction des modes enclenchés : blanc (système allumé mais non actif), vert (premier niveau d’assistance), orange (deuxième niveau), violet (troisième niveau). Les modes peuvent aussi être changés par l’intermédiaire de petits boutons placés en option sur le poste de pilotage, bien pratiques pour agir presque comme des changements de vitesse (par exemple en changeant le mode d’assistance pour quelques centaines de mètres en cas de variation de pourcentage au milieu d’une pente). Le système dispose enfin d’un compteur spécifique, qui indique la vitesse, le kilométrage, le niveau de batterie et l’autonomie restante, en pourcentage et en kilomètres. Ce compteur s’installe sur un support type Garmin ou Wahoo, et peut être remplacé en connectant le vélo à un compteur GPS compatible. Comme le Gain de la génération précédente, le vélo est connecté à deux lumières intégrées à l’avant et à l’arrière, un plus pour la visibilité. 

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Le système d’éclairage assure une certaine visibilité sur la route.
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La petite lumière à l’avant sous le support compteur est visible même en plein jour.

Enfin, le port de charge de la batterie se situe sur la boîte de pédalier, ce qui reste dans ce cas relativement classique.

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Le port de charge est classique.

Une gamme de six vélos

Le nouvel Orbea Gain avec cadre en carbone et moteur Mahle X20 est proposé en six versions, de 5499 € à 9999 €. Cette gamme s’ajoute au Gain Hydro avec cadre aluminium et moteur Mahle X35 qui ne dispose pas des mêmes réglages et qui est proposé à partir de 2999 €. Pour le modèle qui nous intéresse ici, on trouve pour la route les modèles suivants :

  • Gain M30 à 5499 €, avec groupe Shimano 105 11 vitesses et roues aluminium.
  • Gain M30i à 6299 €, avec groupe Shimano 105 Di2 12 vitesses et roues aluminium.
  • Gain M20i à 7499 €, avec groupe Shimano Ultegra Di2 12 vitesses et roues carbone Orbea 42
  • Gain M10i à 9999 €, avec groupe Shimano Dura-Ace 12 vitesses et roues carbone Orbea 42 (notre modèle d’essai).

À ces quatre modèles, Orbea ajoute deux Gain équipés en mode Gravel, puisque le cadre accepte des pneus jusqu’à 35 mm de section :

Une version en Sram Force que nous avons pu tester sur une trentaine de kilomètres de chemins, et qui s’avère également très amusante dans le sens où, en tout-terrain on se retrouve moins limité par la vitesse réglementaire à laquelle est soumis un vélo électrique. Un modèle au très fort potentiel de notre point de vue compte tenu de la polyvalence d’un gravel en règle générale, même si les 35 mm de section maximales poussent à éviter les conditions très humides ou très boueuses.

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La version Gravel de l’Orbea Gain permet de bien s’amuser sur les pistes. On apprécie toujours son poids raisonnable, qui facilite le pilotage dans les sections techniques.

Notons que comme la plupart des vélos Orbea, le Gain est disponible en trois couleurs de série, mais qu’il est éligible au programme MyO, qui permet à l’acheteur de personnaliser la peinture du vélo à la commande, et de modifier certains équipements, comme le cintre, les pneus ou la selle par exemple.

Notre avis sur l’Orbea Gain

Comme la plupart des vélos de route à assistance électrique, le nouveau Gain s’adresse aux pratiquants à cours de forme, peu entrainés, avec des problèmes de santé, ou à ceux qui veulent accompagner un groupe de cyclistes plus expérimentés sur des parcours difficiles. Mais pas seulement. Grâce à son comportement général, la tenue de route dont il fait preuve et extrêmement proche d’un vélo de route traditionnel même dans les enchainements de virages serrés ou les descentes abruptes, et grâce aussi à son rendement d’ensemble, il s’inscrit également comme étant une machine fort addictive pour les pratiquants réguliers

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La boîte de pédalier rigide fait beaucoup pour le comportement global du vélo.

Car les réglages de l’assistance offrent un coup de pouce bien sensible mais non intrusif qui permet par exemple d’affronter le dénivelé en restant dans la zone d’endurance. La puissance délivrée suffit à diminuer l’intensité ressentie de 10 à 20 pulsations cardiaques par minute en plein effort, de manière à éviter la souffrance d’une part, mais aussi à s’entrainer de manière plus productive la plupart du temps. On sait que pour entretenir une bonne santé, ce sont les efforts d’endurance qu’il faut privilégier, et que pour ceux qui visent la performance il faut d’abord passer par un long cycle d’entrainement à basse intensité.

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L’Orbea Gain devient rapidement un vélo fort addictif grâce à son comportement et au petit coup de pouce du moteur.

Bien sûr, il est aussi possible d’utiliser les possibilités du moteur pour les ajouter à celles du cycliste, de façon à grimper plus vite. Non pas comme si on était au guidon d’un scooter, mais plutôt comme si on bénéficiait d’un bon vent de dos. C’est jouissif, et grâce à l’autonomie de la batterie, cela peut durer longtemps. L’implication est dans ce cas bien réelle, et le travail cardiovasculaire ou musculaire est bien effectif. Ces caractéristiques vont en tout cas dans le sens de plus de plaisir, et c’était bien l’objectif d’Orbea au départ en créant ce vélo.

Le plus étonnant dans tout cela reste le comportement très neutre du vélo une fois l’assistance coupée, soit parce qu’on dépasse la vitesse réglementaire, soit parce qu’on veut économiser la batterie, ou parce qu’on veut simplement tester nos possibilités naturelles du moment. Le Gain est compact et rigide, et il offre dans cette version avec un groupe Shimano Dura-Ace un vrai comportement haut de gamme. Précisons pour conclure que le modèle M20i en Ultegra Di2 à 7499 € nous parait toutefois d’un meilleur rapport qualité/prix, compte tenu de la différence de tarif et de poids (à peine 250 g).

L’ORBEA GAIN M10i en bref…

Note : *****

Les + : assistance douce, progressive et non inclusive, autonomie, poids du vélo complet, rigidité du cadre, comportement du vélo (dynamisme et pilotage)
Les – : version en Ultegra Di2 avec un meilleur rapport qualité-prix

Test exclusif du nouvel Orbea Gain (à assistance électrique)

Cadre : Orbea Gain Carbon OMR monocoque – Fourche : Gain OMR Carbon – Moteur : Mahle motor hub X20, ALC – Batterie : Mahle iX350 36V 353Wh – Roues : Carbon 42 – Pneus : Pirelli P ZERO Race TLR 700x30c – Pédalier : Shimano Dura-Ace R9200 50-34 12 v.  – Dérailleurs : Shimano Dura-Ace Di2 R9250 12 v. – Leviers : Shimano Dura-Ace Di2 R9270 12 v. – Freins : Shimano Dura-Ace R9270 Disc – Cassette : Shimano Dura-Ace 12 v. 11-30 – Cintre : OC Road Performance RP10-R Carbon – Potence : OC Road Performance RP10 – Tige de selle : OC Performance XP10-S Carbon –  Selle : Fizik Antares R5 Versus EVO Regular – Coloris : 3 + personnalisation MyO – Poids : 11,5 kg environ en taille XS sans pédales – Prix : 9999 € – Contact : orbea.com

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Guillaume Judas

  - 53 ans - Journaliste professionnel depuis 1992 - Coach / Accompagnement de la performance - Ancien coureur Elite - Pratiques sportives actuelles : route & allroad (un peu). - Strava : Guillaume Judas

38 commentaires sur “Test exclusif du nouvel Orbea Gain (à assistance électrique)

  1. Bonjour j’ai acheté le nouveau vélo Orbéa M 30 avec le moteur X20 dans les montées je le trouve moins puissant par rapport à mon vélo d’avant qui avait lui le moteur X30 Wilier.
    Pourquoi?

    1. Bonjour,
      Sans doute parce que les réglages logiciel sont différents. L’Orbea n’est pas conçu pour offrir beaucoup de puissance, mais surtout un pédalage naturel et un grande autonomie, ce qui implique des réglages différents.

    2. Bonjour
      J’ai acheté velo orbea gain m20i je suis déçu en monté avec la puissance 1 je n’arrive pas à monter sur une pente de 5%et le 2 pareil je dois mettre sur la 3 pour monter
      Est-ce normal !!!
      J’avais un vélo Villiers hybride et plus de puissance avec le niveau 1 2 3 merci de votre réponse
      Cordialement

  2. Merci pour votre article clair et précis.Pouvez vous me dire si le compteur GPS wahoo roam est compatible avec ce velo.Merci.

  3. Merci pour votre article clair et précis.Pouvez vous me dire si le compteur GPS wahoo roam est compatible avec ce velo.Merci.

  4. Bonjour, perso 12,7kg sur la balance pour un m30 en 105 DI2 avec pedales, 2 porte-bidons et l’option compteur + schifters. Sportivement Sergio

  5. Il est difficilement acceptable d’acheter un vélo route avec batterie intégrée , je viens de faire la route des grandes alpes et aucun des hotel n’acceptait le velo dans la chambre et les garages (très sommaires n’étaient pas équipés d’électricité), j’en reviens à penser , pas de nouveaux VAE routes pour les amateurs de longues distances . nombre qui croit pourtant,,,
    revenez aux batteries semi-intégrées !!
    Merci Jean

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