Partager la publication "La récupération active"
Aucun cycliste qui aspire à des résultats n’est censé l’ignorer, la récupération et le repos permettent au corps de se régénérer et donc de progresser. Et plus traditionnellement, dans le terme « récupération », on entend : « repos passif »… Toutefois, ce type de repos certaines fois – certes – indiscutable n’est peut-être pas forcément le plus approprié à toutes les situations. Vérifions pourquoi. Et explorons la piste (complémentaire) de la récupération active…
Par Jean-François Tatard – Photos : DR
La récupération est une phase cruciale de tout plan d’entraînement pour les cyclistes – qu’ils soient débutants ou expérimentés. En effet, la récupération est essentielle pour d’ailleurs toutes les personnes qui réalisent des activités sportives. En effet, la sollicitation intensive et répétée du corps peut entraîner une fatigue excessive lorsque les sportifs ne prennent pas le temps de se reposer. Avec des risques de blessures ou même de maladies, physiques et parfois même mentales. Alors, afin d’améliorer vos performances sportives et de vous préserver de certains risques pour votre santé, il est indispensable d’adopter des habitudes qui favorisent la récupération. Et pas forcément passives…
La récupération active
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, dans une période de repos, il n’est pas nécessaire de limiter trop longtemps vos efforts au strict minimum. Cette phase de reconstruction n’est en effet pas nécessairement passive et ne se limite pas uniquement au fait de rester inactif. La récupération active, comme son nom l’indique tient une place encore plus bénéfique. Et celle-ci consiste à réaliser une activité physique. Mais de faible intensité. Et le but est d’améliorer encore davantage le processus de récupération.
Pourquoi et comment utiliser la récupération active ?
Inclure des activités qui favorisent la récupération active dans son programme apporte de nombreux avantages. En effet, la récupération active à une intensité très modérée améliore la circulation sanguine pour un apport en oxygène optimisé. Cela permet aussi au corps d’apporter davantage de nutriments aux muscles. D’autre part, cela limite les accumulations d’acide lactique et permet d’éliminer plus rapidement les toxines. On se rend compte que les douleurs et les courbatures disparaissent aussi plus rapidement que si on ne faisait rien et qu’on restait allongé dans le canapé. Et cette manière douce de rester en activité maintient la coordination, la mobilité et la souplesse. Tout en améliorant le sommeil et en préservant une bonne motivation et en se préservant aussi d’une éventuelle culpabilité.
Quand et comment utiliser la récupération active ?
La récupération active peut être réalisée juste après une séance d’entraînement intensive ou même juste après une compétition. On le voit de plus en plus sur le Tour de France, juste après l’arrivée de l’étape, les coureurs qui tournent encore un peu la patte pendant une dizaine de minutes à très faible intensité et à une mince cadence sur les rouleaux… Il s’agit d’une pratique communément appelée cool down. Ou autrement traduite retour au calme. Mais la récupération active peut également être pratiquée durant les jours de repos en réalisant une activité physique qui sollicite les muscles en douceur et qui n’endommage pas les articulations et les fibres. D’ailleurs pour ceux qui roulent tous les jours, l’idéal serait peut-être d’inclure une à deux séances de récupération active d’environ 45 à 60 minutes par semaine.
La récupération passive a-t-elle encore sa place ?
Oui, la récupération passive a encore sa place. Et celle-ci consiste à introduire au moins un jour de repos complet dans son planning d’entraînement hebdomadaire. Cela signifie qu’il est nécessaire d’éviter de solliciter les muscles et les articulations afin de permettre au corps de se reposer pleinement et en profondeur. C’est particulièrement important en cas de douleurs musculaires intenses ou lorsque le corps exprime le besoin de se reposer via une sensation de fatigue excessive. À vous de définir le jour idéal. Certains privilégieront le lendemain de course. D’autres le surlendemain. D’ailleurs probablement dans ce cas : après un jour de récupération active. Et la récupération passive apporte elle aussi de nombreux bénéfices. Et il y a aussi ceux qui préfèreront la veille ou l’avant veille de course. En vrai, il faut tester et vérifier ce qui nous convient le mieux. Il n’y a pas de règle…
Pour conclure…
La récupération active est très importante que ce soit entre deux sorties de vélo, ou après ou avant une compétition. Elle permet de mieux récupérer et donc, in fine, d’augmenter les chances de performances qui sont, tout simplement, le résultat de ce que le travail physique doit provoquer. Bien entendu, l’hygiène de vie en parallèle est primordiale, mais n’oubliez pas – à moins d’être blessé ou excessivement fatigué et que dans ce cas, votre corps a besoin de repos complet et donc passif – que nous sommes faits pour être en mouvement et qu’il est tout aussi possible de régénérer nos muscles en maintenant une douce activité.
=> VOIR AUSSI : Tous nos articles Coaching
Partager la publication "La récupération active"