Le Lapierre Xelius SL 8.0 élu Vélo de l’Année 2022 par le magazine Le Cycle

Le lauréat de la 25e édition du Vélo Route de l’année, par Le Cycle, n’est autre que le Xelius SL 8.0 de Lapierre ! Après deux jours de tests, le panel de jurés composés de 10 journalistes testeurs et de lecteurs tirés au sort ont plébiscité les qualités dynamiques, la légèreté, le design, le confort, la qualité des composants, le groupe Shimano Ultegra Di2 12v et le rapport qualité/prix du nouveau Xelius SL 8.0.

Source : CP

Classé premier avec plus de 1700 points, le vélo Lapierre surclasse le Specialized Tarmac SL 7 Expert, et le Look 785 Huez Disc. Le Wilier Triestina Zero SL, et le Scott Addict RC 10 terminent respectivement 4e et 5e. C’est le second titre de Vélo de Route de l’Année remporté par Lapierre. Le premier avait été décerné en 2007 par le même magazine pour le vélo X-Lite Webseries.

Le Xelius SL 8.0 vient compléter l’excellent début de saison pour la marque Lapierre qui a également reçu en février dernier le prix de vélo de route de l’année 2022 par le magazine belge Grinta! avec le Aircode DRS 6.0.

(…)

Le Xelius est un vélo de route en carbone léger, confortable et ultra-rapide. Grimpeur, descendeur, rapide sur le plat et confortable, il est à l’aise sur de nombreux terrains de jeu. Plus léger, plus nerveux et plus performant aérodynamiquement, le nouveau Xelius SL incarne l’évolution du vélo de compétition classique.

Principales caractéristiques

– Un cadre redessiné
Le cadre du Xelius SL a été redessiné avec des lignes plus tendues, et une intégration totale des câbles et des gaines dans le cadre. Cette nouvelle version est également plus aérodynamique que la précédente. Des changements qui marquent le tempérament de ce vélo et accentuent son aspect racing.

– Des nouvelles roues signées Lapierre
La nouvelle jante d’une hauteur de 38mm dispose d’un nouveau profil plus large (21 mm entre crochets) avec un profil aérodynamique en U qui améliore à la fois la stabilité à haute vitesse mais aussi la pénétration dans l’air. Cette dernière génération de roues est plus aéro, plus nerveuse et plus réactive.

– Nouvelle transmission Shimano Ultegra Di2
Le groupe Ultegra Di2 est la référence incontestée du peloton. Cette nouvelle version offre une transmission plus rapide et plus précise. Désormais dotée de 12 vitesses à l’arrière, cette transmission vous offrira un confort de pilotage inégalé.

Prix : 5 899,00 €

Guillaume Judas

  - 53 ans - Journaliste professionnel depuis 1992 - Coach / Accompagnement de la performance - Ancien coureur Elite - Pratiques sportives actuelles : route & allroad (un peu). - Strava : Guillaume Judas

16 commentaires sur “Le Lapierre Xelius SL 8.0 élu Vélo de l’Année 2022 par le magazine Le Cycle

  1. Je connais personnellement quelqu’un qui a fait parti du jury, 12000km par an qui n’a pas eu peur de la rigidité du tarmac et qui l’a sanctionné par rapport au prix. Il m’a expliqué comment étaient fait les tests, tout cela m’a semblé très sérieux, dommage que d’autres marques ne se proposent pas d’y participer.
    Peut être la peur de s’entendre dire que les x milliers d’euros plus ne sont pas justifiés 😁😁

  2. Vous avez sans doute raison sur ce point. Les marques proposent leurs vélos, et c’est assez fou de croire, chez Specialized, qu’un vélo de pro bien rigide puisse plaire à des gens de plus de 50 ans. Mais Look fait la même chose depuis toujours. Ce qui est intéressant, c’est qu’avec les disques, faire un vélo tolérant et nerveux, ça paraît difficile. Je ne pense pas m’égarer quand je dis que Lapierre était sûr de son coup, puisque leur budget pub est très « visible » dans le Cycle, et qu’un vélo plus tolérant allait l’emporter. J’attends de recevoir ma revue pour en reparler. Je maintiens une chose : j’aimerais vraiment un test à l’aveugle comparant les « Vélos de l’année » depuis 10 ans… Parce que grimper avec des disques, ça demande plus d’énergie, en tous cas pour l’instant.

    1. Je connais personnellement quelqu’un qui a fait parti du jury, 12000km par an qui n’a pas eu peur de la rigidité du tarmac et qui l’a sanctionné par rapport au prix. Il m’a expliqué comment étaient fait les tests, tout cela m’a semblé très sérieux, dommage que d’autres marques ne se proposent pas d’y participer.
      Peut être la peur de s’entendre dire que les x milliers d’euros plus ne sont pas justifiés 😁😁

  3. Vous avez sans doute raison sur ce point. Les marques proposent leurs vélos, et c’est assez fou de croire, chez Specialized, qu’un vélo de pro bien rigide puisse plaire à des gens de plus de 50 ans. Mais Look fait la même chose depuis toujours. Ce qui est intéressant, c’est qu’avec les disques, faire un vélo tolérant et nerveux, ça paraît difficile. Je ne pense pas m’égarer quand je dis que Lapierre était sûr de son coup, puisque leur budget pub est très « visible » dans le Cycle, et qu’un vélo plus tolérant allait l’emporter. J’attends de recevoir ma revue pour en reparler. Je maintiens une chose : j’aimerais vraiment un test à l’aveugle comparant les « Vélos de l’année » depuis 10 ans… Parce que grimper avec des disques, ça demande plus d’énergie, en tous cas pour l’instant.

  4. Je pense que vous vous égarez, en imaginant une quelconque conspiration pour soit disant faire gagner telle ou telle marque. Je n’ai jamais participé à l’élection du « Vélo de l’Année », mais je sais comment ça se passe pour en avoir discuté avec plusieurs responsables de marques. C’est à eux de proposer le modèle qu’ils souhaitent voir concourir (et avec lequel avoir une chance de gagner au passage, donc en essayant d’imaginer par avance quelles caractéristiques sont susceptibles de plaire aux membres du jury).
    Les marques ont ensuite deux contraintes au moment de choisir le vélo à présenter : une limite de prix fixé par la rédaction du Cycle, et être capable de fournir 3 ou 4 vélos (je ne sais plus précisément) identiques au moment de l’élection dans des tailles différentes.
    A partir de là, chacune des marques présente son choix, qui est soumis au vote des lecteurs. Certaines marques vont faire le pari d’un vélo « tolérant » (c’est peut-être le cas du Xelius de cette année, mais à vrai dire je n’en sais rien car je n’ai pas encore testé ce vélo), d’autres d’un vélo très axé performance, comme par exemple Orbea qui a proposé le nouvel Orca Aero, qui n’a finalement pas été choisi par les lecteurs.
    Ce sont bien les lecteurs qui choisissent les trois premiers vélos sélectionnés, avec des critères forcément subjectifs.
    Ensuite, lors de l’élection, ce sont les membres du jury qui tranchent en fonction de leurs tests et de l’évaluation d’autres critères comme le rapport qualité-prix ou la finition par exemple.
    Vous affirmez qu’il aurait fallu opposer le Xelius à un Aethos pour que ces deux vélos soient dans la même catégorie. Mais c’est bien Specialized qui a choisi de proposer le Tarmac pour concourir à cette élection, pas Le Cycle !

  5. Des modèles équivalents mais dans des segments précis (performance, cyclosport, randonnée, gravel, aéro, etc…). J’aurais dû le préciser. Mais le disque a tout aplani : mêmes contraintes, mêmes coûts, concentration de la production industrielle…. Les services R&D « pondent » ainsi les mêmes modèles, car ils utilisent les mêmes logiciels, pour les mêmes composants, en suivant les mêmes tendances, en sortant des mêmes écoles, avec les mêmes contraintes marketing, qui consistent essentiellement à faire croire – et ce, dans tous les secteurs, que « nouveau = mieux ». Le Xelius aurait dû être opposé à des concurrents du même segment, et certainement pas au SL7, par exemple (L’Aethos est son concurrent). Bien sûr, les lecteurs ont choisi, mais en fonction d’une image de notoriété, et donc par rapport à leur propre vélo, ou au vélo de leurs rêves : rien de bien objectif. En France, un Look ou un Lapierre est forcément dans le Top10, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Ensuite, en mettant en concurrence des vélos très rigides (Look, SL7, et autres), et un vélo plus « tolérant » bien qu’à disques, c’est ce dernier qui gagne à coup sûr. C’est une stratégie discrète du Cycle, et je ne leur reproche pas : il faut bien survivre, et continuer à avoir des budgets publicitaires.Guillaume : je vois que, pour le reste, vous êtes peut-être d’accord avec moi….

    1. Je pense que vous vous égarez, en imaginant une quelconque conspiration pour soit disant faire gagner telle ou telle marque. Je n’ai jamais participé à l’élection du « Vélo de l’Année », mais je sais comment ça se passe pour en avoir discuté avec plusieurs responsables de marques. C’est à eux de proposer le modèle qu’ils souhaitent voir concourir (et avec lequel avoir une chance de gagner au passage, donc en essayant d’imaginer par avance quelles caractéristiques sont susceptibles de plaire aux membres du jury).
      Les marques ont ensuite deux contraintes au moment de choisir le vélo à présenter : une limite de prix fixé par la rédaction du Cycle, et être capable de fournir 3 ou 4 vélos (je ne sais plus précisément) identiques au moment de l’élection dans des tailles différentes.
      A partir de là, chacune des marques présente son choix, qui est soumis au vote des lecteurs. Certaines marques vont faire le pari d’un vélo « tolérant » (c’est peut-être le cas du Xelius de cette année, mais à vrai dire je n’en sais rien car je n’ai pas encore testé ce vélo), d’autres d’un vélo très axé performance, comme par exemple Orbea qui a proposé le nouvel Orca Aero, qui n’a finalement pas été choisi par les lecteurs.
      Ce sont bien les lecteurs qui choisissent les trois premiers vélos sélectionnés, avec des critères forcément subjectifs.
      Ensuite, lors de l’élection, ce sont les membres du jury qui tranchent en fonction de leurs tests et de l’évaluation d’autres critères comme le rapport qualité-prix ou la finition par exemple.
      Vous affirmez qu’il aurait fallu opposer le Xelius à un Aethos pour que ces deux vélos soient dans la même catégorie. Mais c’est bien Specialized qui a choisi de proposer le Tarmac pour concourir à cette élection, pas Le Cycle !

  6. Des modèles équivalents mais dans des segments précis (performance, cyclosport, randonnée, gravel, aéro, etc…). J’aurais dû le préciser. Mais le disque a tout aplani : mêmes contraintes, mêmes coûts, concentration de la production industrielle…. Les services R&D « pondent » ainsi les mêmes modèles, car ils utilisent les mêmes logiciels, pour les mêmes composants, en suivant les mêmes tendances, en sortant des mêmes écoles, avec les mêmes contraintes marketing, qui consistent essentiellement à faire croire – et ce, dans tous les secteurs, que « nouveau = mieux ». Le Xelius aurait dû être opposé à des concurrents du même segment, et certainement pas au SL7, par exemple (L’Aethos est son concurrent). Bien sûr, les lecteurs ont choisi, mais en fonction d’une image de notoriété, et donc par rapport à leur propre vélo, ou au vélo de leurs rêves : rien de bien objectif. En France, un Look ou un Lapierre est forcément dans le Top10, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Ensuite, en mettant en concurrence des vélos très rigides (Look, SL7, et autres), et un vélo plus « tolérant » bien qu’à disques, c’est ce dernier qui gagne à coup sûr. C’est une stratégie discrète du Cycle, et je ne leur reproche pas : il faut bien survivre, et continuer à avoir des budgets publicitaires.Guillaume : je vois que, pour le reste, vous êtes peut-être d’accord avec moi….

  7. Deux précisions : il est faux de dire que tous les modèles de vélo se valent, avec seulement des autocollants différents, surtout parmi les grandes marques qui disposent toutes de services R&D propres et performants. Cet argument est contradictoire avec celui d’un modèle prétendument tolérant par rapport à des modèles « hyper-rigides ». De plus, ce sont bien les lecteurs qui ont choisi – en partie – les vélos et les marques qui se sont présentés en finale de cette élection, à savoir Specialized, Lapierre et Scott. Les journalistes du Cycle ont ensuite choisi pour leur part les Look et Willier, vélos qui n’apparaissent pas au final dans les deux premiers du classement final.

  8. Quelle vaste rigolade ! Le Cycle n’a plus autant de lecteurs qu’autrefois, et fait beaucoup la promotion de Lapierre™ (entre autres un test et un « publi-reportage » récent.).. Comment faire une vraie/fausse élection du « vélo de l’année » ? Simple : prenez un cadre tolérant (et pourtant à disques), prenez des testeurs un peu vieux (c’est aussi mon cas), et mettez en face des cadres hyper-rigides, genre SL7 ou Look™ : vous êtes sûr que les testeurs vont trouver que le Lapierre est sympa… et tolérant ! Ce genre d’élection, (sans compter le rôle de la rédaction dans le choix des modèles), est dorénavant à bannir. L’industrie du cycle étant ce qu’elle est (des modèles équivalents, des autocollants différents, sous la coupe des sous-traitants comme Shimano ou SRAM, la pression à l’innovation inutile – électricité, électronique, disques sur route- et prix en hausse vertigineuse) il faut bien comprendre une chose : les budgets publicitaires dictent les politiques éditoriales ainsi que les soi-disant « Vélos de l’année »… pour ma part, je ne rêve que d’une chose : la comparaison des vélos de l’année du Cycle depuis 10 ans, et en « blindtest »… On cache les autocollants, et on demande à un public de pratiquants un peu plus large ce qu’il pense de chaque vélo, depuis 2012. Je parie que l’on aurait de sacrées surprises. Mais bon, il paraît que certains naïfs aiment payer plus de 8000 Euros pour un vélo de plus de 8 kgs, et il paraîtrait que c’est mieux. Rigolade…

    1. Deux précisions : il est faux de dire que tous les modèles de vélo se valent, avec seulement des autocollants différents, surtout parmi les grandes marques qui disposent toutes de services R&D propres et performants. Cet argument est contradictoire avec celui d’un modèle prétendument tolérant par rapport à des modèles « hyper-rigides ». De plus, ce sont bien les lecteurs qui ont choisi – en partie – les vélos et les marques qui se sont présentés en finale de cette élection, à savoir Specialized, Lapierre et Scott. Les journalistes du Cycle ont ensuite choisi pour leur part les Look et Willier, vélos qui n’apparaissent pas au final dans les deux premiers du classement final.

  9. Quelle vaste rigolade ! Le Cycle n’a plus autant de lecteurs qu’autrefois, et fait beaucoup la promotion de Lapierre™ (entre autres un test et un « publi-reportage » récent.).. Comment faire une vraie/fausse élection du « vélo de l’année » ? Simple : prenez un cadre tolérant (et pourtant à disques), prenez des testeurs un peu vieux (c’est aussi mon cas), et mettez en face des cadres hyper-rigides, genre SL7 ou Look™ : vous êtes sûr que les testeurs vont trouver que le Lapierre est sympa… et tolérant ! Ce genre d’élection, (sans compter le rôle de la rédaction dans le choix des modèles), est dorénavant à bannir. L’industrie du cycle étant ce qu’elle est (des modèles équivalents, des autocollants différents, sous la coupe des sous-traitants comme Shimano ou SRAM, la pression à l’innovation inutile – électricité, électronique, disques sur route- et prix en hausse vertigineuse) il faut bien comprendre une chose : les budgets publicitaires dictent les politiques éditoriales ainsi que les soi-disant « Vélos de l’année »… pour ma part, je ne rêve que d’une chose : la comparaison des vélos de l’année du Cycle depuis 10 ans, et en « blindtest »… On cache les autocollants, et on demande à un public de pratiquants un peu plus large ce qu’il pense de chaque vélo, depuis 2012. Je parie que l’on aurait de sacrées surprises. Mais bon, il paraît que certains naïfs aiment payer plus de 8000 Euros pour un vélo de plus de 8 kgs, et il paraîtrait que c’est mieux. Rigolade…

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