Partager la publication "Test de l’éclairage avant Specialized Flux 1250"
Pour ceux qui se rendent au travail à vélo tôt le matin ou qui rentrent tard en fin de journée, ou pour ceux qui roulent sur de longues distances avec nécessairement une partie de route la nuit, un bon éclairage est indispensable, surtout en pleine campagne. Nous avons testé le Specialized Flux 1250 pour le vélotaf, l’entrainement le soir, et même à VTT en sous-bois, un éclairage avant haut de gamme qui bénéficie d’une excellente autonomie.
Par Guillaume Judas – Photos : DR
Période de couvre-feu oblige, nous avons confié l’éclairage avant Specialized Flux 1250 à Kevin Le Cunff, ancien coureur professionnel et sélectionné pour les prochains Jeux paralympiques de Tokyo (en catégorie C5). À ce titre, l’athlète francilien justifie d’une double dérogation pour rouler en extérieur en période de restriction, aussi bien pour se rendre à son travail que pour s’entrainer le soir. Il a donc longuement testé cet éclairage de qualité pendant trois mois, sur ses vélos de route, de contre-la-montre et de VTT, sous toutes les températures et pas tous les temps.
Un test facilité par les excellents supports de fixation : le premier s’adapte à des cintres de 22,2, 25,4 et 31,8 mm de diamètre et peut se positionner de différentes façons de manière à bien s’intégrer au montage du poste de pilotage (avec gaines, support GPS, etc.), et le second s’utilise comme un support de caméra embarquée type GoPro, ce qui permet de monter l’éclairage sur un guidon de contre-la-montre par exemple. Le Flux est parfaitement fixé au support, au point d’être même très difficile à décrocher au moment de la recharge. Notons qu’un support supplémentaire pour une fixation sur le casque est également fourni.
Sept modes d’éclairage
Le Flux 1250 dispose de sept modes d’éclairage à différentes intensités, dont trois fixes et quatre clignotants, et de 1250 à 60 lumens, avec deux feux. Pour les modes fixes, trois intensités sont disponibles : 1250, 600 et 300 lumens. La puissance maximale est trop forte pour rouler sur route, dans le cas d’une mauvaise orientation sur le cintre. Elle peut même éblouir les automobilistes. En revanche, elle se révèle redoutable en VTT dans la nuit noire. La puissance intermédiaire (600 lumens) est celle qui a été le plus utilisée par notre testeur, une bonne partie de ses parcours étant effectuée sur des routes de campagne non éclairées. Une intensité suffisante pour rouler en sécurité même dans les zones sombres, tout en restant parfaitement visible. L’intensité minimale enfin permet d’économiser de la batterie et de rentrer au bercail si on a oublié de la recharger. Mais en termes d’éclairage, c’est un mode plutôt à réserver à la tombée de la nuit quand il reste un peu de luminosité.
Pour les modes clignotants, ils servent avant tout à assurer une bonne visibilité et à prolonger l’autonomie. Avec les deux feux clignotants, c’est l’idéal pour traverser une zone urbaine éclairée, en étant parfaitement remarqué par les autres usagers de la route. La fonction avec un feu fixe et un autre clignotant (600 lumens) est parfaite sur les parcours mixtes avec de la ville et des routes éclairées. Le seul feu fixe est assez puissant pour voir les zones plus sombres, alors que le feu clignotant attire l’attention. Les intensités plus faibles permettent d’adapter la visibilité aux conditions tout en économisant de la batterie.
Notons que le Flux bénéficie aussi de deux fonctions « lampe de poche » qui permettent de pousser jusqu’à 20 heures d’autonomie, mais sans la puissance suffisante pour être vraiment efficace sur route. Notre testeur n’y a en tout cas pas vu un intérêt particulier pour son utilisation.
Autonomie et aspects pratiques
L’autonomie du Flux 1250 est suffisante pour une utilisation courante en vélotaf ou pour des entrainements classiques. En mode 600 lumens, nous avons constaté un fonctionnement optimal pendant environ 3h30 sous des conditions hivernales, avant de voir une diminution de l’intensité, mais qui a permis de boucler la dernière heure sans trop de difficultés.
Concernant la manipulation de l’appareil, l’utilisation d’un seul bouton et le passage d’un mode à l’autre n’est pas particulièrement pratique. Il est nécessaire de maintenir une pression pendant plusieurs secondes sur le bouton pour changer de mode, et pendant un court instant on se retrouve sans éclairage. C’est loin d’être évident en roulant, et notamment quand on passe de la ville à la campagne, ou inversement.
Le Flux 1250 répond à la norme d’étanchéité IPX7, ce qui est censé lui permettre de résister aux plus fortes pluies. Cependant, après une sortie de près de deux heures sous le déluge, nous avons pu constater que de l’humidité s’était infiltrée dans les feux, et qu’il a fallu environ 48 heures pour qu’elle s’évacue. Nous ne savons pas si une deuxième sortie consécutive dans les mêmes conditions aurait altéré ou non son fonctionnement. Reste qu’après trois mois d’utilisation intensive (4 à 6 sorties par semaine) et par tous les temps, le Flux 1250 continue de donner entière satisfaction. Le prix de 169,90 € est assez élevé, mais cet éclairage combine parfaitement puissance d’éclairage, autonomie et maintien.
L’éclairage SPECIALIZED FLUX 1250 en bref… Note : ***** Les + : Maintien des supports, autonomie suffisante en usage courant, efficacité même en pleine campagne Led CREE XP-L haute intensité – Compatibilité : 22,2, 25,4 et 31,8 mm – Support pour casque et caméra d’action – Batterie interne : Premium Lithium-ion de 3400 mAh – 7 modes – Autonomie : de 1h30 à 20h selon le mode – Poids : 160 g – Prix : 169,90 € Contact : specialized.com |
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