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Dans la vie, il vous est déjà tous arrivé de vous égarer ou d’épuiser vos ressources et vos provisions de motivation. Mais qu’est-ce qui définit cette perte ? Pourquoi d’un coup, n’avez-vous plus envie ? Pourquoi n’éprouvez-vous plus de plaisir à faire les choses ? Qu’est-ce qui fait que vous perdez le cap ? Ainsi, le plus important n’est pas où vous êtes. Encore moins là où vous étiez. Mais bien là où vous voulez aller. Alors quels objectifs pouvez-vous vous fixer ?
Par Jean-François Tatard – Photos : Pixabay.com, Jean-François Tatard
Il n’y a pas d’âge. Pas de sexe. Pas de pedigree. Pas de niveau. Pas de catégorie sociale. Pas de statut. Personne n’est trop vieux ou trop faible pour se fixer un objectif. Au-delà de se projeter avec sérénité, il faut se définir un objectif. Définir SON objectif. C’est le secret unique pour maintenir la motivation et pour continuer encore longtemps à progresser, dans le sport ou ailleurs d’ailleurs. Et encore plus important : pour vivre heureux aussi longtemps que la vie vous laissera d’années à gambader.
Pourquoi se fixer un objectif ?
Du cycliste du dimanche au plus expérimenté, se fixer un but et l’atteindre est capital. Aussi simple et précis qu’est l’objectif, les bénéfices sont absolument fabuleux. Cela permet de rester motivé. D’essuyer facilement les impondérables coups durs ou coups de mou. D’évoluer constamment dans le bon sens de la spirale. Je ne sais pas s’il y a quelque chose qui rend plus fier qu’atteindre son objectif. C’est peut-être ça le bonheur finalement. Aussi subjectif que ce soit, s’apercevoir que vous êtes capable de vous dépasser pour atteindre ce que vous vous êtes fixé renforce l’estime et la confiance en vous. Cela vous ouvre vertueusement de nouvelles perspectives. Comme le chantait Lorie (excusez mes références musicales) : « La positive attitude, La tête haute, Les yeux rivés sur le temps, j’apprends, à regarder droit devant. La positive attitude… »
Quels objectifs ?
Parce que l’expérience de chacun est différente, parce que votre vécu mais aussi vos aptitudes sont inégaux, il est important d’être objectif sur la personnalisation de vos propres buts à atteindre. Il faut adapter subjectivement ses objectifs. En fonction de son profil, de sa valeur, de ses capacités. Et déterminer ses buts et ses défis en fonction de critères très personnels : le temps dont vous disposez, votre motivation, vos capacités physiques, votre propre mindset…
Comment se fixer un objectif ?
Concrètement pour qu’un objectif soit louable et bénéfique, il doit être SMARC !
- Spécifique
- Mesurable
- Ambitieux
- Réalisable
- Chiffrable (déterminer un chrono)
Ce que vous souhaitez au final
C’est la seule question que vous devez vous poser. Qu’est-ce que vous voulez ? Qu’est-ce que vous voulez réellement au fond de votre cœur ? S’il est bien choisi, que vous vous employez à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires, cet objectif, c’est certain, vous ne pouvez pas le louper. Parfois, il peut prendre du temps. Mais si rien ne se construit en un jour, il n’y a pas un jour où rien ne se construit.
Si rien ne se construit en un jour, il n’y a pas un jour où rien ne se construit.
Chaque nouvelle pierre qui construit l’édifice est une victoire de plus. Il faut aussi savoir décomposer. Être régulier. Faire preuve de patience. Ne jamais se décourager. Se nourrir des petits succès sur le chemin de votre réussite. Il ne faut pas brûler les étapes. Exigence oui, mais jamais sans bienveillance ! Soyez bienveillant avec vous-même. Récompensez-vous en chemin : un nouveau cuissard, un nouveau GPS, une nouvelle paire de roues ou même plus simplement, une paire de chaussettes. Il faut reconnaître que vous progressez. Et il faut marquer le coup. Offrez-vous votre récompense, sinon personne ne le fera pour vous.
Choisir l’objectif
Je vous le redis, pour parvenir à son objectif final, il est de bon augure d’y aller step by step ! Vous ne terminerez pas du jour au lendemain votre premier marathon, encore moins votre premier Ironman. Même l’Étape du Tour, pour quelqu’un qui n’a jamais monté une cote de plus de 2 km, cela va être compliqué. Si déjà vous terminez votre premier triathlon, que vous dépasser pour la première fois les 120 km à vélo, que vous faites un semi marathon sans vous arrêter, ce sera déjà une victoire fabuleuse. Et avant de terminer votre premier grand objectif, il va falloir terminer un autre plus petit. Et avant de terminer celui-ci, s’aligner sur un encore plus petit sans jamais s’arrêter tout au long de la compétition. Bref, il faut jalonner son grand objectif d’objectifs intermédiaires. Du pied de la montagne, trop haut, on ne voit jamais le sommet. Il faut des paliers qui permettront un jour, un-à-un, d’aller au-delà des nuages qui dissipent la pointe.
En attendant ce jour où vous connaîtrez l’apogée, fixez-vous des petits défis à court terme. Des défis dont la réalisation vous nourriront d’enthousiasme.
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