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Cycliste du dimanche, ou athlète de haut niveau, les blessures n’épargnent aucun sportif. Elles nous rendent tristes et ronchons et méritent bien une fiche explicative en QQOQCP pour chacune. L’idée à travers cette succession de petits dossiers est de mieux les comprendre, d’adopter les bons comportements pour les éviter et la conduite à tenir pour mieux se rétablir.
Je vous propose ainsi de balayer à chaque fois, sous la forme du “QQOQCP” (Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi) et en autant de dossiers que de blessures les plus récurrentes en cyclisme et en triathlon, toutes les possibilités de frustration liée à une mise au repos forcé.
Après le genou, la clavicule, les douleurs de selle, les douleurs de rachis, l’endofibrose de l’artère iliaque, la tendinite du tendon d’Achille, le syndrome des loges, le syndrome du canal carpien et le traumatisme crânien, je vous propose aujourd’hui une fiche explicative – toujours avec la démarche du QQOQCP – cette fois-ci pour les troubles digestifs.
Par Jean-François Tatard – Photos : Pixabay.com, Pxhere.com, commons.wikimedia/Joseolgon, wikipedia.
QUOI ?
Les troubles digestifs peuvent être nombreux : des constipations, des diarrhées ou encore des crampes de l’estomac.
QUI ?
Ces troubles sont finalement assez fréquents chez les sportifs, notamment les coureurs à pied, et d’ailleurs quels que soient votre niveau et votre âge.
OÙ ?
Vous trouverez ici quelques conseils. Mais nous ne vous promettons pas qu’ils viennent forcément tous à bout de vos troubles digestifs. Car en effet, il s’agit peut-être aussi de problèmes plus sérieux que ce que nous serions en mesure de vous présenter. Des reflux d’acidité ou ce qui ressemble à des brûlures de l’oesophage peuvent parfois être la conséquence d’une boisson trop acide ou trop sucrée. Alors qu’il n’est jamais concerné habituellement, chez le sportif anxieux, elles peuvent apparaître avant ou pendant la compétition. Vous l’aurez compris : c’est le stress ! Sans vouloir créer un climat anxiogène : une douleur à l’estomac avant ou juste après les repas peut cacher un ulcère ou une autre maladie gastrique, à soigner sans tarder. Des douleurs au niveau du nombril n’ont pas forcément pour origine un simple « point de coté ». Il peut parfois s’agir d’une atteinte du pancréas ou la vésicule biliaire, notamment si les douleurs se répètent fréquemment. Des douleurs abdominales, des coliques de bébé ou des spasmes après un repas peuvent être une réaction à une allergie alimentaire ou un excès de fibres dans l’alimentation.
De toute les façons, nous ne sommes pas médecin chez www.3bikes.fr, un avis médical s’impose. Alors très important : surtout, n’hésitez pas à consulter un spécialiste. Ça peut être un nutritionniste ou même un gastro-entérologue mais passez peut-être en priorité par votre médecin du sport qui saura vous réorienter correctement.
QUAND ?
La cause de ces problèmes se situe souvent au moment des repas. En effet, ces troubles sont souvent liés à une mauvaise alimentation. Néanmoins, on ne peut pas écarter certaines pathologies telles qu’un ulcère ou une intolérance alimentaire.
Mais si nous nous intéressons à l’alimentation, amis sportifs, n’oubliez pas non plus de vous hydrater. La boisson représente un des éléments clés de votre alimentation. Pendant une course, l’essentiel est de se réhydrater. Pour une activité d’une durée inférieure à trois heures, de l’eau pure suffit. Nous l’avions vu précédemment dans un autre papier. Mais au-delà, il faut accompagner votre eau. D’autre part, vérifiez la propreté de vos bidons. Et n’ayez pas peur de changer régulièrement les contenus. L’utilisation d’un bidon n’est pas indéfinie. Au risque d’y trouver une civilisation un peu nouvelle s’installer qu’on appelle les bactéries. D’autre part, votre boisson doit être fraîche, sans être trop froide. En bref, relisez mon précédent article sur l’hydratation.
COMMENT ?
Ne cherchez pas trop loin ! L’alimentation est LA clé pour lutter contre les troubles digestifs. Avant toute chose, il vous faut adapter votre façon de vous alimenter aux particularités digestives de votre sport. Aviez-vous déjà vérifié un élément aussi simple que le fait que votre digestion ait bien été terminée au moment de l’effort ? Alors déjà, de manière efficace, première règle : terminer de manger trois heures avant la compétition ou même un entraînement. C’est une première consigne assez basique. Sinon, l’énergie utilisée pour digérer risque de vous faire défaut dans l’effort…
Première règle : terminer de manger trois heures avant la compétition ou même un entraînement.
Vous devez aussi éviter les aliments gras, faisandés, fermentés, épicés, irritants ou indigestes : ceux-ci risquent d’entraîner des problèmes de transit qui peuvent nuire à l’effort. Oubliez le cassoulet et d’ailleurs toutes les légumineuses (pois, fèves, lentilles, haricots blancs, etc). Ils peuvent assez souvent entraîner des problèmes de digestion. Consommez-les uniquement si elles ne vous posent pas de problèmes de transit. Et évitez d’en prendre le jour de la course ! C’est une règle également assez simple.
On voit souvent chez les marathoniens ou chez les triathlètes de l’ultra des comportements inadéquats vis à vis de l’alimentation notamment sur les assiettes d’avant compétition. Comme s’il s’agissait de se rassurer par la quantité. Mangez en quantité habituelle avant une compétition. Un repas trop copieux non seulement ne vous aidera pas à faire face à l’effort, mais entraînera inévitablement des problèmes de digestion. Et si vous avez prévu une collation en attendant le départ, faites confiance aux marques de nutrition. Elles proposent toutes des solutions légères et adéquates. Juste ce qu’il faut pour vous reconstituer vos réserves énergétiques, sans peser sur l’estomac.
POURQUOI ?
Votre estomac se rappelle un peu trop souvent à vous… c’est quoi ? Le stress lié à la course ? Un intestin un peu paresseux ? Les causes de ces troubles de la digestion peuvent être multiples. Et mieux vaut essayer de se faire aider par le médecin.
Malgré la pression de la course, essayez de vous relaxer. Le stress est néfaste à une bonne digestion. Manger, ou plutôt bien manger ça s’apprend ! Nous ne sommes pas tous égaux. On est différents. Essayez de trouver ce qui vous convient à vous à l’entraînement.
CONCLUSION
Dans les prochaines fiches explicatives, je vous propose de continuer à passer en revue les blessures qui nous paralysent le plus souvent. On verra ainsi la prochaine fois, les fascites plantaires et les périostites.
=> VOIR AUSSI : Tous nos articles Infirmerie
=> VOIR AUSSI : Tous nos articles Coaching
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