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ASO a présenté aujourd’hui à Paris au Palais des Congrès le parcours du Tour de France 2020. Voici quelques détails sur chacune des étapes.
Image : @ASO
Un tracé original à plus d’un titre, d’abord en raison de la localisation du Grand départ, autour de Nice le week-end des 27 et 28 juin. L’épreuve s’annonce en effet particulièrement difficile avec un parcours accidenté dès la première semaine de course, une légère accalmie en remontant des Pyrénées au Centre Ouest avant de se conclure en beauté dans les Alpes puis dans l’Est de la France avec un inédit contre-la-montre jusqu’au sommet de la Planche des Belles-Filles la veille de l’arrivée.
Si le Tour de France est avancé d’une semaine par rapport à l’habitude, c’est en raison des Jeux olympiques de Tokyo, qui se dérouleront du 24 juillet au 9 août. L’épreuve sur route individuelle masculine est d’ailleurs programmée le samedi 25 juillet, et le contre-la-montre le 29 juillet, soit six et dix jours après l’arrivée du Tour.
Le Parcours du Tour de France 2020
27 juin – 1re étape : Nice – Nice (156 km)
Une première étape accidentée dans l’arrière pays niçois, mais qui pourrait se conclure par un sprint.
28 juin – 2e étape : Nice – Nice (187 km)
Entrée rapide dans le vif du sujet, avec une étape de montagne qui cumulera pratiquement 4000 m de dénivelé positif. Les coureurs affronteront le col de la Colmiane (16 km à 6,3 %), puis le col du Turini (15 km à 7,4 %) et enfin le col d’Eze (7,8 km à 6,1 %). Notons que ce sera également le parcours de l’Etape du Tour cyclo, qui se déroulera le 5 juillet.
29 juin – 3e étape : Nice – Sisteron (198 km)
Encore une étape légèrement accidentée en quittant les rivages de la Méditerranée pour s’enfoncer dans l’arrière-pays et avant de redescendre sur Sisteron, où les sprinters les plus résistants devraient pouvoir se disputer la victoire. À moins qu’un groupe de baroudeurs parti de loin ne rabatte les cartes du classement général établi la veille.
30 juin – 4e étape : Sisteron – Orcières – Merlette (157 km)
L’étape que l’on pourrait qualifier de moyenne montagne avec la traversée du Massif du Dévoluy devrait être nerveuse, avec une arrivée à plus de 1800 m d’altitude à Orcières – Merlette après 7 km à 6,7 % de pente moyenne.
1er juillet – 5e étape : Gap – Privas (183 km)
Les coureurs du Tour tourneront le dos aux Alpes avant d’y revenir un peu plus tard, en traversant la vallée du Rhône, qui pourrait les exposer au vent. Une arrivée au sprint est probable, sur l’une des rares étapes favorables aux sprinters.
2 juillet – 6e étape : Le Teil – Mont Aigoual (191 km)
Arrivée presque inédite au Mont Aigoual, seulement emprunté une seule fois par le Tour de France en 1987. Le final se compose d’une pente moyenne de 4% sur 14 km, précédé par le difficile col de la Lusette (11,7 km à 7,3 %) pour un total de 34 km de montée.
3 juillet – 7e étape : Millau – Lavaur (168 km)
Une étape vallonnée comme on en trouve sur le Tour de France quand il évolue dans la partie sud du pays, mais que l’on pourrait nommer de transition. Elle devrait se conclure au sprint après une longue échappée de quelques coureurs.
4 juillet – 8e étape : Cazères-sur-Garonne – Loudenvielle (140 km)
Les Pyrénées se dresseront devant le peloton dès la fin de la première semaine de course. Le col de Menté, le port de Balès et le col de Peyresourde s’enchaineront avant la plongée vers Loudenvielle sur une étape courte et nerveuse.
5 juillet – 9e étape : Pau – Laruns (154 km)
Une deuxième journée dans les Pyrénées qui devrait piquer, après une première semaine très intense et juste avant la journée de repos en Charente – Maritime. Les cols de la Hourcère (11 km à 8,8 %) et de Soudet (3,8 km à 8,5 %) s’enchaineront, avant un final passant par le col de Marie Blanque (7,7 km à 8,6 %).
6 juillet – REPOS
7 juillet – 10e étape : Île d’Oléron (Le Château d’Oléron) – Île de Ré (Saint-Martin-de-Ré) (170 km)
Une étape toute plate destinée normalement aux sprinters, mais attention au vent.
8 juillet – 11e étape : Châtelaillon-Plage – Poitiers (167 km)
Après la première semaine du Tour riche en difficultés, une deuxième étape d’affilée qui devrait être promise aux sprinters.
9 juillet – 12e étape : Chauvigny – Sarran (218 km)
L’étape la plus longue du Tour 2020 conduira le peloton vers Sarran, sur un relief légèrement accidenté qui pourrait convenir aux baroudeurs assez éloignés au classement général.
10 juillet – 13e étape : Châtel-Guyon – Puy-Mary (191 km)
L’étape présentera un profil de moyenne montagne très casse-pattes tout en montées et descentes, avec 4400 m de dénivelé positif. Parmi les difficultés, le col de Ceyssat, le col de Guéry, la montée de la Stèle, la côte de l’Estiade, la côte d’Anglards-de-Salers précéderont le col de Néronne et ses 3,8 km à 9,1 % de moyenne juste avant la montée finale du Pas de Peyrol, et ses 5,4 km à 8,1 % de moyenne, avec les deux derniers kilomètres à 12 %.
11 juillet – 14e étape : Clermont-Ferrand – Lyon (197 km)
Une étape à nouveau accidentée avec quelques difficultés pas suffisamment corsée pour perturber les leader du classement général, mais suffisantes pour permettre à des échappés de s’imposer en costaud.
12 juillet – 15e étape : Lyon – Grand Colombier (175 km)
Le Grand Colombier se présentera comme juge de paix (17,4 km à 7,1 %) avec ses pentes irrégulières et difficiles depuis Culoz, mais aussi spectaculaires avec ses lacets par endroits très resserrés et qui devraient nous valoir de très belles images vues du ciel. Cette montée conclura une journée difficile avec la selle de Fromentel (11 km à 8,1 %, dont des pentes entre 11,5 et 22 % sur les trois derniers kilomètres) et le col de la Biche (7 km à 8,9 %).
13 juillet : REPOS
14 juillet – 16e étape : La Tour-du-Pin – Villard-de-Lans (164 km)
Le Tour de France entame dès le lendemain de la journée de repos son bouquet final dans les Alpes, avec une étape de moyenne altitude à travers la Chartreuse et le Vercors, avec une montée par Saint-Nizier-du-Moucherotte avant la côte terminale à Villard-de-Lans. Sur une fin de parcours qui avait vu Laurent Fignon s’imposer en solitaire lors du fameux Tour 1989 qu’il avait finalement perdu pour 8 secondes face à Greg Lemond.
15 juillet – 17e étape : Grenoble – Col de la Loze (168 km)
Celle qui est considérée comme l’étape Reine de ce Tour de France 2020 franchira la Madeleine et s’achèvera au sommet du col de la Loze, une montée inédite. Une route seulement ouverte au printemps dernier, et qui s’achève à 2300 m d’altitude. À la fin des 21,5 km d’ascension à 7,8 % de moyenne, les coureurs affronteront une succession de murs à près de 20 % qui devraient nous valoir un final épique. Et pourquoi pas décider du vainqueur final à Paris.
16 juillet – 18e étape : Méribel – La-Roche-sur-Foron (168 km)
Une étape qui devrait là encore faire très mal avec un gros enchainement de cols : Cormet de Roselend (1968 m), Saisies (1657 m), Aravis (1486 m), Plateau des Glières (1425 m), avec des altitudes relativement modestes qui ne présagent en rien de leur difficulté.
17 juillet – 19e étape : Bourg-en-Bresse – Champagnole (160 km)
Une étape accidentée, mais qui pourrait profiter aux sprinteurs.
18 juillet – 20 juillet : Lure – La Planche des Belles-Filles (36 km)
L’unique contre-la-montre de ce Tour de France 2020 se disputera sur 36 km avec un final au sommet de la difficile montée de la Planche des Belles-Filles dans le département de la Haute-Saône, mais sans la dernière partie spectaculaire empruntée sur une étape en ligne sur le Tour de France 2019. C’est la première fois qu’un seul et unique chrono décidera de la victoire finale et du podium à Paris.
19 juillet – 21e étape : Mantes-la-Jolie – Paris (122 km)
Une dernière étape classique, sous forme de défilé jusqu’à l’entrée dans Paris sur les Champs-Elysées, avant un final en apothéose qui ne devrait pas échapper à un sprinter.
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