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Vous avez découvert le triathlon et vous souhaitez aujourd’hui mieux vous équiper ? Bonne idée ! S’il n’est pas décisif, votre matériel participe pleinement à votre performance et au plaisir ressenti tant à l’entraînement qu’en compétition. Voici quelques pistes pour compléter et/ou améliorer votre équipement.
Par Pierre-Maxime Branche. Photos : 3bikes.fr, Christophe Guiard, Franck Oddoux, Altra, Arena, Garmin, Santini, Met, Speedo, Trek, Unchain.
Vous avez épinglé votre premier dossard, ressenti votre premier frisson au départ natation, aimé l’enchaînement avec le vélo, souffert au moment de vous mettre à courir et kiffé au passage de la ligne d’arrivée lorsque l’on vous a remis votre médaille ? Si l’entraînement est le premier des critères pour progresser, votre matériel a aussi sa partition a jouer sur l’échelle du plaisir. Quel que soit votre niveau et vos moyens, voici nos suggestions pour optimiser vos performances.
Les incontournables
À moins que la température de l’eau ne dépasse les 24°C, la natation autorise (voire impose) le port d’une combinaison néoprène. Pour améliorer votre flottabilité, réduire la fatigue et optimiser votre glisse, choisissez un modèle conçu en Yammamoto #39 ou en Giga #40, les références du néoprène en matière de souplesse et de légèreté. Si possible, soyez attentif à ce que votre combinaison dispose d’un revêtement SCS (Super Composit Skin) pour ses qualités hydrophobe et anti-friction.
Prenez le temps de bien sélectionner votre trifonction qui vous accompagnera sous la combinaison pour la natation, mais aussi pour les parties cyclisme et running. Avec ou sans manches, tissu plus ou moins extensible et aéro, épaisseur de l’insert, cette seconde peau doit supporter les contraintes des trois disciplines : notamment un bon coefficient de glisse dans l’eau et une certaine rapidité de séchage lorsque vous allez monter sur le vélo. Pensez aussi à la liberté de mouvement lors de la course à pied. À cet stade de la course, le confort est primordial.
Toujours pour la partie natation, ayez une attention toute particulière à vos lunettes en matière de confort (épaisseur du joint), de largeur du champ de vision, de serrage et de coloris de verre. Par exemple, si vous êtes inscrit sur un longue distance avec départ à 6h30, il y a peu de chances que vous ayez besoin de verres fumés anti soleil. Des verres clairs ou transparents seront bien plus confortables pour vous orienter dans l’eau.
Du côté du vélo, optez pour un cadre full carbone aux formes de tubes aérodynamiques. Renseignez-vous sur le poids, prenez un cintre rond qui permet le montage de prolongateurs et équipez-vous d’une paire de roues carbone à jantes hautes entre 40 et 90 mm, selon le type de profil de parcours que vous envisagez. Il est possible de mixer les hauteurs avec par exemple une jante de 60 mm à l’avant et de 88 mm à l’arrière pour favoriser la pénétration dans l’air et minimiser votre traînée aéro. Après avoir sélectionné votre casque homologué à la bonne taille et avec un bon maintien, équipez-vous de chaussures de cyclisme ou de triathlon (ces dernières ont généralement une languette arrière pour les chausser plus rapidement et disposent souvent d’un serrage à Velcro inversé ou de câbles Boa) à pédales automatiques pour limiter la perte de puissance. Dernier incontournable vélo (pour la plupart d’entre nous), une paire de lunettes pour protéger vos yeux des insectes, avoir une meilleure visibilité sans être gêné par le vent ou l’intensité de la luminosité pour ainsi assurer vos trajectoires et choisir où mettre vos roues.
Pour la course à pied, et après avoir procédé à une étude de votre foulée en magasin ou chez un professionnel, orientez-vous vers une paire de running qui sied à votre attaque de pied (talon/médio/avant-pied), à vos caractéristiques (pronateur, supinateur, universel), qui allie à la fois des qualités d’amorti et de retour d’énergie et qui soit évidemment adaptée à la distance à parcourir. Ne vous fixez pas d’acheter le modèle le plus léger possible, mieux vaut protéger vos articulations.
Enfin, dernier incontournable : une montre cardiofréquencemètre (avec ceinture thoracique ou capteur au poignet) pour optimiser vos entraînements et réguler votre allure en course pour ne pas vous mettre dans le rouge.
Les optionnels
Si la combinaison est interdite, ayez à disposition une swimsuit, c’est-à-dire une épaisseur textile sans néoprène et compressive jusqu’au dessus des coudes et des genoux qui vous gainera et vous permettra de mieux glisser dans l’eau.
À vélo, investissez dans un casque aérodynamique qui optimisera les flux d’air autour de votre tête et, si votre bourse le permet, équipez-vous d’un capteur de puissance qui vous informera à la seconde près de l’efficacité de votre coup de pédale, de votre investissement énergétique et vous permettra de lisser votre effort notamment pour les épreuves longue distance. À pied, des lunettes à verres photochromiques seront idéales pour vous adapter à toutes les conditions météorologiques, notamment si elles sont changeantes. Et pourquoi pas des lacets élastiques ou en silicone à mémoire de serrage pour gagner du temps et ne pas rater votre serrage au risque de créer des douleurs sur le cou de pied.
Les accessoires
Très pratique : achetez un sac de transition pour vous rendre sur votre épreuve. L’intérêt est double : d’une part, ranger la quasi totalité de votre équipement car ces sacs sont étudiés pour ; d’autre part, ne rien oublier en procédant à une check list !
Essentiel également, surtout si vous voyagez en avion, la valise à vélo renforcée plutôt qu’un simple sac à vélo flexible afin de protéger votre cadre, vos roues, votre poste de pilotage ou encore votre (fragile) patte de dérailleur arrière. Pensez également à un double support de bidons à positionner derrière votre selle qui vous permettra d’emporter deux bouteilles en plus pour une hydratation optimale durant l’effort. Afin d’éviter les coups de soleil et insolations, une casquette ou au moins une visière sont les bienvenues pour soulager votre visage et votre nuque en cas de canicule durant la course à pied, tout comme une ceinture gels pour la nutrition.
N’oubliez pas
On n’y pense jamais, mais ne partez pas sur une épreuve sans :
– un 2e bonnet de bain de secours ou en cas d’eau très froide ;
– deux paires de lunettes de natation pour les conditions ensoleillées ou de basse luminosité ;
– un serviette pour la zone de transition pour vous sécher vos pieds en sortant de la natation avant d’enfiler chaussettes et chaussures ;
– un pompe à pied équipée d’un manomètre pour vérifier la pression de vos pneumatiques avant la course)
– deux ceintures porte-dossard (une à prendre dès le vélo, la seconde à mettre dans votre sac de T2 au cas où) avec 3 points d’attache ;
– un mini-trousse à pharmacie ;
– du papier toilette pour les urgences dans la zone de transition ;
– des clés Allen pour les réglages ;
– un prolongateur de valve, une chambre à air et des cartouches CO2 avec leur adaptateur ;
– du scotch, des ciseaux pour les adaptations de dernière minutes de votre nutrition par exemple ;
– des élastiques pour maintenir vos chaussures à plat sur le vélo ;
– des épingles à nourrice même si celles-ci sont généralement fournies ;
– un marqueur pour inscrire votre numéro de dossard sur vos bras et mollets afin de gagner du temps s’il y a trop de monde à l’entrée du parc à vélos ;
– un pot de vaseline pour les irritations de la combinaison néoprène notamment au niveau du cou et des aisselles ;
– de la crème solaire ;
– des sacs plastiques pour faciliter l’enfilage de la combinaison ;
– une sacoche de selle pour caser votre kit de réparation (chambre à air, démonte-pneu, cartouches de CO2).
Avec tout ça, et un bon entraînement bien sûr, plus d’excuses pour rouler vers l’exploit.
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